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lundi, 26 avril 2010 20:00

Mon enfant est anorexique

L’anorexie mentale est une privation de s’alimenter et d’avoir faim. L’anorexie mentale provient d’une grande peur d’être obèse et elle peut devenir très grave. Elle constitue 10% des suicides ou des morts suite à la malnutrition. 

 Dans ce millénaire, l’image physique occupe une grande place et précipite les obsessions corporelles. Ces troubles sont des préoccupations profondes du refus de s’alimenter, du gain de poids et de l’image. Souvent, ils coexistent avec d’autres problématiques comme l’anxiété, la dépression ou les troubles de la personnalité.
Lorsque ces troubles ne sont pas soignés sérieusement, ils entraînent de graves problèmes psychologiques, physiques et sociaux. Il existe trois types de troubles de l’alimentation celui de l’anorexie nerveuse (peur de prendre du poids et distorsion de l’image corporelle), la boulimie (manger beaucoup et avoir des comportements compensatoires pour cesser la prise de poids) et l’hyperphagie boulimique (manger beaucoup avec honte, mais sans compensations).
Les causes sont souvent liées à des facteurs de risques biologiques comme l’hérédité, les facteurs psychologiques comme la perte d’estime de soi et les facteurs sociaux comme les dynamiques familiales ou les jugements corporels.
Pour traiter ce problème, cela nécessite une approche multidisciplinaire. Il y a l’étape de réadaptation nutritionnelle et la pharmacothérapie. Une réévaluation des croyances et des valeurs est aussi mise en œuvre. La personne doit vraiment comprendre ce qui la pousse à développer des comportements de maîtrise sur son poids.
Il faut convaincre la personne de voir un médecin et que la maladie provient aussi d’elle-même. L’hôpital Douglas offre des services spécialisés impliquant médecin généraliste, nutritionniste et psychothérapeute.
Pour aider une personne anorexique, il est crucial d’axer sur des activités ou projets qu’elle réalise autre qu’en rapport avec son corps, l’alimentation ou l’image personnelle. Vous devez cesser toute discussion en lien avec l’aspect physique.  Exprimez votre inquiétude, mais n’essayez pas de contrôler ses agissements. Soyez patient, car souvent ces personnes récidivent.  Essayez de rester empathique, évitez tout commentaire sur son corps même si elle a repris du poids ou a l’air en santé, ne lui induisez aucune peur face à sa maladie, faites-lui comprendre les conséquences de ses comportements. Si la personne suit un traitement à l’hôpital, laissez aller les choses et distancez-vous un moment.

Marie-Josée Lépine est éducatrice spécialisée, intervenante en délinquance et finissante en adaptation scolaire au primaire.
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