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lundi, 12 avril 2010 20:00

Mon enfant présente des symptômes de dépression

La dépression se définit comme une période interminable de tristesse, d’inutilité et sans moyens de s’en sortir. Des échecs continuels, des émotions fortes à répétitions, des pertes et des déceptions sont interreliés. Il existe une prédisposition génétique et ce type de déséquilibre psychique peut être transgénérationnel. Souvent, ces enfants et ados croient que leur entourage ne les aime pas. Le stress lié aux événements familiaux et scolaires peut être un facteur prédisposant.

Comment reconnaître certains signes?  Des changements soudains du comportement, un désengagement des activités physiques, de mauvais résultats scolaires, une culpabilité intense, du rejet et solitude, des malaises physiques persistants, une fatigue accrue, une faible estime de soi, des blâmes, des pensées récurrentes négatives visées sur soi, pleurer beaucoup et une perte d’appétit. Ces symptômes mènent à des crises de colère incontrôlables et des pleurs pour des riens, il faut rester vigilant, car des idées suicidaires peuvent surgir chez les adolescents.
Comment aider mon enfant déprimé? Discuter avec votre enfant de ce qui le perturbe et prendre le temps qu’il faut. Demander l’aide d’un spécialiste sans paniquer. Demandez au professeur de rester alerte quant aux symptômes et d’écrire des notes. Faites une analyse de vos propres comportements sans vous sentir coupable de sa dépression. Des séances thérapeutiques familiales peuvent soutenir à la compréhension et à la gestion des problèmes. Il faut intervenir tôt pour éviter le tourbillon des émotions qui pour lui semblera sans issue. Par contre, il faut savoir que certains enfants n’en parlent pas et qu’il est difficile de s’en apercevoir. Bien souvent, ces symptômes sont psychosomatiques. 
Les causes peuvent provenir d’un sentiment d’incompétence à affronter les problèmes, un deuil incomplet soit d’un parent décédé ou d’un départ, une dynamique familiale décousue, un degré de performance élevée, une inconsistance des règles, une incapacité affective à faire face au monde adulte, une transmission des propres angoisses adultes, une surprotection, l’imposition d’être l’enfant idéal, des peines d’amour répétées, vivre la réussite sur le seul critère de performance ou la peur de ne pas être à la hauteur de ce que leurs parents s’attendent. Néanmoins, il fait éviter la renonciation des problèmes. L’on peut valoriser au maximum tous les efforts du jeune, préserver un temps de discussion à la maison, jouir des petits moments de plaisir, détourner les schèmes de pensées pessimistes et respecter le jeune pour qu’il puisse vivre lui aussi sa petite enfance.
Marie-Josée Lépine est
Intervenante en délinquance
Finissante en adaptation scolaire primaire
Éducatrice spécialisée
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