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mardi, 10 mars 2009 20:00

Crue printanière à prévoir sur le Richelieu

Alors que la rivière Châteauguay est sortie de son lit au cours des derniers jours suite au récent redoux, le débit d’eau de la rivière Richelieu est actuellement plus puissant qu’à l’habitude pour cette période de l’année. 
Le débit d’eau de la rivière Richelieu, aux rapides Fryers à Carignan, a connu une évolution constante au cours de la dernière semaine. Alors que le débit se situait à 430 m3 à la seconde vendredi, il avait augmenté à près de 500 m3/s hier. La situation est d’autant plus préoccupante du fait que le débit médian de la rivière se situe à quelque 350 m3/s à cette période de l’année. Chaque printemps, la question des inondations revient sur toutes les lèvres des riverains du Richelieu. Le Ministère de la Sécurité publique utilise diverses données, notamment celles fournies par les stations hydrométriques, pour évaluer les risques de débordement de la rivière, comme les autres cours d’eau à risque au Québec. La crue pluvio-nivale, une combinaison de pluie et de fonte des neiges, et le type de crue qui affecte le plus le Richelieu. Elle peut survenir autant en automne qu’en hiver cependant, c’est au printemps que la crue risque d’être la plus importante.

En ajoutant l’ensoleillement qui peut faire changer rapidement la température de l’eau aux mois de mars et avril et le fait que la rivière Richelieu coule du sud vers le nord (la glace située en amont fond en premier ainsi des morceaux de glace risquent de rester prisonniers du couvert de glace non fondu), les risques d’inondations demeurent toujours bien réels dans la région. Fait à remarquer, le débit d’eau du Richelieu a atteint un sommet historique en août dernier aux rapides Fryers, dépassant la marque préalablement enregistrée à cette période de l’année. Après avoir connu une évolution plus normale à l’automne, le débit d’eau a de nouveau fortement augmenté en début janvier suite aux importantes précipitations de décembre. Notons que le débit d’eau du Richelieu atteint habituellement son niveau annuel le plus élevé vers la fin du mois d’avril. Historiquement parlant, plusieurs ont encore en mémoire les inondations de 1993, alors que des dizaines de familles avaient dû être évacuées. Le Chambly Matin suivra attentivement l’évolution de la situation du Richelieu au cours des prochaines semaines.