Les sinistrés et leurs avocats allèguent que les gouvernements canadien et québécois connaissaient depuis 1937 et 1975 des solutions pour que de pareils événements ne puissent se produire. Ils se seraient engagés à ces époques à faire les travaux de dragage nécessaires pour résoudre le problème, mais n'en ont rien fait.
L’avocat responsable de la requête, Me Alain Arseneault, demande au gouvernement de prendre ses responsabilités et de dédommager les requérants d’une somme de 150 000 $ pour les dommages matériels et de 50 000 $ pour les dommages moraux. Les requérants devront toutefois s’armer de patience, car il pourrait s’écouler deux années avant que le recours collectif soit autorisé.