Dans cette missive, signée par les maires de 12 municipalités riveraines, dont Denis Lavoie de Chambly et René Fournier de Carignan, il est demandé à la ministre d’user de son pouvoir discrétionnaire afin de simplifier le processus actuel qui permettrait aux municipalités d’imposer une limite de vitesse. «Nous demandons à la ministre d’envoyer des agents de son ministère afin qu’ils puissent constater à quel point la vitesse peut être dangereuse sur la rivière», a expliqué Matthew Dubé lors d’une conférence de presse qui avait lieu à Otterburn Park le 13 février dernier.
Le député explique qu’une réglementation en ce sens pourrait avoir des effets sur le tourisme, l’environnement (érosion des berges), la qualité de vie (riverains) et la sécurité.
Une rencontre qui a eu lieu en 2012 avec les fonctionnaires fédéraux du ministère des Transports a démontré au député toute la complexité des juridictions dans le domaine des cours d’eau. Selon lui, c’est en intervenant directement auprès de la ministre que les choses pourront enfin bouger. Soulignons que l’actuelle loi sur la vitesse sur les plans d’eau est relativement floue. La notion de respect y est abordée, mais pas celle de la vitesse elle-même.