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jeudi, 01 décembre 2016 07:22

2 019 déversements d’eaux usées dans le Richelieu depuis un an

Il y a eu 2 019 déversements d’eaux usées au cours de la dernière année dans la rivière Richelieu et le Bassin de Chambly, entre Saint-Jean-sur-Richelieu et Beloeil. Ces chiffres ont été fournis par Marcel Comiré, responsable du Comité de concertation et de valorisation du bassin de la rivière Richelieu (COVABAR) lors de la soirée sur l’assainissement du cours d’eau organisée par le député de Chambly Jean-François Roberge le 28 novembre dernier. Une situation inacceptable pour le député, qui désire mobiliser des milliers de citoyens et agir pour corriger la situation.

Plus de 85 personnes ont répondu à l’appel lancé par le député de Chambly et le COVABAR. Jean-François Roberge se dit d’ailleurs encouragé par cette forte participation : «Des maires, des conseillers municipaux, des représentants des autres députés de la région, mais aussi des citoyens venant des deux extrémités de la rivière se sont déplacés à Saint-Mathias-sur-Richelieu pour parler de la qualité de l’eau du Richelieu. L’intérêt pour cet enjeu primordial pour notre région est indéniable», affirme M. Roberge.

Les participants ont notamment pu apprendre que les déversements d’eaux usées n’est pas le seul danger qui guette la rivière Richelieu. Les nombreux déversements de produits agricoles, mais également la contamination de l’eau par différents médicaments et par des substances hormonales, pèsent également sur la qualité de l’eau. Il s’agit d’un enjeu d’autant plus majeur que la vaste majorité des municipalités du bassin versant s’approvisionnent en eau potable directement dans la rivière Richelieu. «À Sorel-Tracy, ça coûte extrêmement cher et ça demande beaucoup de produits chimiques pour rendre l’eau potable à cause des facteurs de pollution qui s’accumulent tout le long de la rivière», d’illustrer M. Comiré.

Le Président du COVABAR, Monsieur Hubert Chamberland, s’est également dit déçu face au retard énorme qu’a le Québec en matière de gestion d’eau potable et de protections des cours d’eau face à l’Europe et à plusieurs pays occidentaux. «La présence abondante d’eau potable sur le territoire québécois nous fait oublier l’importance de la préservation de nos cours d’eau. Au Québec, nous évaluons la qualité de l’eau avec 8 critères. En France, il y en a plus d’une cinquantaine qui sont examinés», d’imager M. Chamberland.

Jean-François Roberge compte maintenant ramener ce dossier au cœur de ses priorités à Québec. À son initiative, la CAQ s’est d’ailleurs engagée à modifier les critères d’admissibilité à l’actuel Fonds Vert, un fonds créé pour encourager les initiatives environnementales,  afin de rendre admissibles les projets d’assainissement des cours d’eau du Québec. Il compte d’ailleurs demander au ministère de l’environnement d’envisager cette avenue.

Communiqué