×

Avertissement

JUser::_load : impossible de charger l'utilisateur ayant l'ID 64
 
vendredi, 06 mars 2015 08:58

Carignan prend des mesures pour combattre l’agrile du frêne

Le nombre de frênes infestés par l’agrile a atteint un seuil critique à Carignan, entre autres parce que l’insecte y est présent depuis 2008. Le règlement no 468-U, adopté le 3 mars dernier en assemblée publique, fait suite aux nombreuses procédures entamées par la Ville pour limiter la propagation de cet insecte ravageur. S’inspirant de la stratégie adoptée par la Communauté métropolitaine de Montréal le 18 septembre 2014, mais sans obliger les propriétaires d’un frêne mort ou infesté à procéder à l’abattage de ce dernier, la Ville de Carignan encadrera davantage les pratiques d’abattage ou d’élagage des frênes, ainsi que la gestion de ses résidus.

Pour limiter la dispersion des foyers d’infestation et les impacts associés à l’agrile, les Carignanois doivent désormais respecter certaines mesures. Dans un premier temps, toute plantation de frêne à Carignan est désormais interdite, et cela, même s’il s’agit de remplacer un frêne mort ou malade. Différentes espèces de remplacement sont suggérées à ce chapitre par le Conseil québécois des espèces exotiques envahissantes, notamment le genévrier de Virginie, l’érable rouge, ou le micocoulier occidental. Ces espèces ont une bonne résistance aux conditions urbaines et ne sont pas envahissantes. La Ville recommande quant à elle la plantation d’espèces indigènes, c’est-à-dire que l’on retrouve à l’état naturel dans nos boisés, comme le caryer ovale ou cordiforme, le tilleul d’Amérique, l’épinette blanche et le chêne rouge.

En plus de devoir obtenir un permis délivré gratuitement par le Service de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire avant d’abattre tout arbre sur un terrain privé, les citoyens devront respecter une période précise pour élaguer ou abattre un frêne affecté par l’agrile. Ainsi, malgré la délivrance d’un permis d’abattage, il est interdit, entre le 15 mars et le 1er octobre, de procéder à l’abattage de tout frêne, sauf s’il est dangereux pour la sécurité des personnes, s’il est susceptible de causer un dommage sérieux aux biens ou s’il empêche la réalisation d’un projet de construction.

Gestion des résidus de frêne

Les résidus de bois d’un frêne abattu ou élagué doivent être acheminés à un site de traitement autorisé à cette fin, à une compagnie de transformation du bois, ou conservés sur place pour utilisation personnelle comme bois de chauffage entre le 1er octobre et le 15 mars. Entre le 15 mars et le 1er octobre, ils doivent être transformés sur place à l’aide d’un procédé conforme au règlement ou conservés sur place jusqu’au 1er octobre pour ensuite être transportés dans un lieu de traitement autorisé.

En résumé, il est interdit de procéder à l’abattage d’un frêne ou de transporter des résidus de frênes qui n’ont pas été transformés à l’aide d’un procédé conforme au règlement municipal entre le 15 mars et le 1er octobre.

Communiqué