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lundi, 16 novembre 2009 19:00

Un projet controversé

Alors que le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP) s’apprêterait à approuver la construction d’une station de pompage de pétrole à Dunham en Estrie, Équiterre et Nature Québec demandent que le projet soit soumis à une enquête du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE). En mai dernier, malgré une vive opposition de résidents de Dunham, la Commission de protection du territoire agricole autorisait l’usage de terres à des fins autres qu’agricoles pour la construction d’une station de pompage sur l’oléoduc Montréal-Portland, une composante essentielle à la réalisation du projet « Trailbreaker ». Selon Hugo Séguin, coordonnateur chez Équiterre, « seule une enquête indépendante du BAPE donnerait au gouvernement du Québec les éléments nécessaires à une prise de décision éclairée ». Christian Simard, directeur général de Nature Québec, ajoute qu’« un débat doit être entrepris sur la raison d’être de ce projet dans le contexte énergétique québécois que l’on connaît et pour évaluer les répercussions que ce projet pourrait avoir sur le bilan québécois des émissions de gaz à effet de serre ».
Le projet « Trailbreaker » prévoit l'envoi de plus de 200 000 barils par jour de pétrole provenant des sables bitumineux de l’Alberta vers Montréal-Est. Une partie de ce pétrole, environ 80 000 barils par jour, pourrait y être raffiné et le reste serait acheminé à Portland dans l’état du Maine via l’oléoduc Montréal-Portland. Soulignons que le nouveau maire de Dunham, Jean-Guy Demers, se montre fortement en défaveur de la construction d’une station de pompage.