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mercredi, 17 juin 2015 12:36

Bilan parlementaire : Jean-François Roberge parle d’une opposition constructive

Le député de Chambly, Jean-François Roberge, a dressé un bilan de la dernière session parlementaire suite à l’ajournement des travaux de l’Assemblée nationale du Québec pour la saison estivale. Le député caquiste estime que son bilan est positif puisque lui et sa formation ont atteint leur objectif d’être une opposition constructive.

«Création d’une taxe sur le camping, hausses de la facture d’électricité, de la taxe scolaire, modulation des frais de garderie : le gouvernement en place a servi cette année un véritable matraquage fiscal  aux citoyens», affirme le député. «Le gouvernement lui-même a reconnu avoir réduit le pouvoir d’achat de la classe moyenne. Cependant, contrairement à nous, il considère que les hausses de taxes sont inévitables», déplore-t-il.

Du même souffle, Jean-François Roberge estime que le projet de loi sur la neutralité religieuse déposé par le gouvernement avant l’ajournement des travaux parlementaires ne va pas assez loin pour assurer la laïcité des institutions québécoises. «Ce projet de loi est extrêmement timide et ne règle rien, analyse M. Roberge. Il ne rencontre même pas les exigences minimales de la Commission Bouchard-Taylor, qui ont pourtant fait consensus partout au Québec». 

Le député de Chambly se dit également très fier du positionnement de sa formation politique en matière environnementale. En effet, son parti  s’est allié à Québec Solidaire pour s’opposer vigoureusement au projet de loi donnant carte blanche à la cimenterie de Port-Daniel, en Gaspésie. «Port-Daniel sera, à terme, le projet le plus polluant de l’histoire du Québec. Malgré tout, le PQ et le PLQ ont voté une loi empêchant la tenue d’un Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) sur cette cimenterie. Je suis particulièrement déçu qu’un parti se drapant des vertus environnementales comme le Parti Québécois ait pu donner son aval à ce projet», confie le député.

Pour Jean-François Roberge, l’événement marquant de la session qui s’achève restera sans contredit le décès de Monsieur Jacques Parizeau. «M. Parizeau était un homme d’exception, artisan de la Révolution tranquille et père du Québec moderne. J’ai eu le privilège de le rencontrer et d’échanger longuement avec lui, du temps de mon implication dans le mouvement étudiant. C’est un moment que je n’oublierai jamais». 

Malgré tout, le député appelle les Québécois à entrevoir l’avenir avec optimisme. «Avec le décès de monsieur Jacques Parizeau, le Québec a certes perdu un bâtisseur, mais il ne doit jamais perdre le goût de bâtir. Nous devons nous inspirer du courage, de la confiance et de l'audace de ce grand homme d'État».