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mercredi, 07 février 2018 09:07

Collecte des matières organiques, un geste en voie d’adoption

La nouvelle collecte des matières organiques qui débutée le 19 janvier dernier connait un bon succès malgré la température qui s’est abattue sur la région au cours des derniers mois. Les responsables de la collecte des matières organiques ont observé que plusieurs citoyens avaient commencé à utiliser leur « bac brun ». Ils espèrent que la venue du printemps fera augmenter le nombre de participants.

Un changement d’habitude

Monsieur Etienne Rousseau, coordonnateur de la collecte des matières résiduelles pour la M.R.C. de Rouville est plutôt satisfait du taux de participation observé sur le terrain. « Il est certain qu’on ne voit pas autant de bacs bruns les lundis de collecte que de bacs bleus les jours de recyclage, mais on en voit. Les gens ont embarqué. » Il croit que des facteurs comme le froid et la neige ont pour effet de masquer le véritable taux de participation à cette nouvelle collecte. « Soyons honnêtes, c’est long remplir un bac de 240 litres. Il fait froid en ce moment, ça ne sent pas. Alors, quand il ne fait pas beau, quand il vente, on se dit…je le sortirai la prochaine fois. » souligne-t-il. Pour l’instant, des données officielles sur le nombre exact de participants et de matières recueillies ne sont pas disponibles. Elles le seront dans quelques mois.

Selon M. Rousseau, le véritable test viendra au mois de mai, lorsque les gens ont l’habitude de revenir à une collecte des déchets à la semaine. Avec l’arrivée des bacs bruns, les ordures seront ramassées aux deux semaines durant toute l’année. « C’est à ce moment, je pense, que la majorité des gens vont se mettre à utiliser la collecte des matières organiques. Sinon, ça va sentir mauvais assez vite. » dit-il avec humour.

Ne pas confondre avec le compostage

Contrairement à certaines autres Municipalités Régionales de Comté (M.R.C), les M.R.C. de Rouville et de la Vallée du Richelieu ont choisi la biométhanisation pour leur matière organique plutôt que le compostage. La différence est assez importante selon Etienne Rousseau. « C’est la raison laquelle on ne peut pas utiliser un sac de plastique pour mettre ses déchets dans le bac. Même s’ il est biodégradable. » Sac de papier brun d’épicerie, sac de patate ou papier journal sont les options recommandées.

Le procédé de biométhanisation est un traitement qui se fait en absence d’oxygène. Le plastique sous toutes ses formes est incompatible avec ce processus. Par contre, c’est cette technologie qui permet aux résidents de notre région de mettre dans le bac brun des couches pour bébé et des restes de tables.

Marie-Eve Ducharme