×

Avertissement

JUser::_load : impossible de charger l'utilisateur ayant l'ID 63
 
mardi, 30 mars 2010 08:06

Comment se débaptiser en cette semaine sainte?

En ce début de semaine sainte et avec les récents scandales des prêtres pédophiles de l’Église Catholique, certaines personnes comptent se prémunir de la possibilité de se débaptiser.

Beaucoup de gens ignorent cette possibilité qu’est l’apostasie ou le droit de s’excommunier soi-même.
Pour tout citoyen de la région, la procédure semble d’une simplicité déconcertante. Vous n’avez qu’à écrire à votre Archevêque ou adressez votre lettre au Bureau de la chancellerie du diocèse de Longueuil, si vous êtes né ici (c’est le département qui a le mandat de traiter ces déclarations). Vous devez indiquer clairement l’objet de votre lettre, exemple: demande d’apostasie et excommunication et expliquez, en quelques lignes, les raisons qui motivent votre décision. Vous devez continuer votre lettre en citant les informations nécessaires aux administrateurs du diocèse pour vous retrouver parmi leurs registres : la paroisse où vous avez été baptisé, la date de votre baptême.
Vous terminez votre missive en demandant une confirmation écrite de votre excommunication et le processus sera lancé. Il est probable qu’un prêtre vous contacte. Il vous demandera si vous avez adhéré à une autre religion, si vous avez bien réfléchi à votre décision, si entre-temps vous n’avez pas retrouvé la foi, etc. Il vous indiquera également qu’il ne sera maintenant plus possible pour vous de vous confesser, de communier ou de vous faire enterrer dans un cimetière catholique. Suite à cette conversation, vous devriez recevoir la confirmation de votre défection de l’église dans la prochaine année.
Depuis un mois, le Québec a connu une hausse subite de demandes d’apostasie. À titre d’exemple, le diocèse de Québec, qui reçoit habituellement une vingtaine de demandes de ce genre par année a reçu près d’une cinquantaine de requêtes en débaptisation au cours du dernier mois seulement.
Selon Statistique Canada, 83 % des Québécois se définissent comme étant catholiques. La pratique active ne concernerait toutefois que le quart de la population.