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jeudi, 01 octobre 2015 07:05

Denis Lavoie peu enchanté du nouveau pacte fiscal

Le maire de Chambly, Denis Lavoie, est moins enchanté par le nouveau pacte fiscal, signé cette semaine entre les municipalités et le gouvernement du Québec, que certains de ses collègues. C’est que le point le plus important de ce nouveau pacte fiscal est ce nouveau pouvoir, qui reste à définir, qui sera confié aux municipalités dans leurs négociations des conditions de travail de leurs employés. Le maire de ne le voit pas d’un bon œil.

« Le gouvernement nous envoie ses compétences en nous disant de contrôler nos dépenses. Ça va créer des situations délicates lors des négociations des conventions collectives » a-t-il indiqué hier. À Chambly, les employés cols bleus ont accepté leur contrat de travail jusqu’au 31 décembre 2020. Les cols blancs ont entériné leur convention jusqu’en 2017, tout comme les brigadiers dont l’entente ira jusqu’en 2018. Les pompiers de leur côté ont signé un traité qu’il faudra renégocier l’année prochaine.

Diversifier les revenus

Le maire de Chambly considère que la diversification des revenus aurait été encore plus intéressante pour les Villes : « Nous n’avons aucune possibilité de diversifier nos revenus. Les municipalités du Québec ne peuvent, entre autres, être en affaires. Cette situation fait que l’on se retourne toujours vers la taxation des maisons. C’est encore la classe moyenne qui paie ». Il donne en exemple la ville de Fréhel en France qui est jumelée avec Chambly depuis 25 ans : «La municipalité opère un casino. Ils arrivent ainsi à dégager des revenus qui proviennent de leurs actions commerciales».

Le nouveau pacte fiscal 2016-2019 prévoit que Québec versera 3,2 milliards de dollars, sur une période de 4 ans aux municipalités. Des compressions de plus de 300 millions de dollars aux municipalités québécoises ont été acceptées par 80% des membres de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) en échange de pouvoirs accrus dans leurs négociations avec leurs employés.