« Le ministère nous a demandé de faire notre part et de proposer des solutions dans le cadre de l’étude de l’élargissement de la route 112. Nous travaillons sur ce projet depuis deux ans. Ils ont vu les plans, ils y sont favorables. Maintenant nous devons attendre que le conflit de travail soit résolu pour aller de l’avant. Nous avons besoin des approbations des ingénieurs de l’état pour pouvoir aller de l’avant et construire cette nouvelle route de raccord à la route 112 qui leur appartient » a expliqué le maire de Chambly, Denis Lavoie, lors de la présentation du projet aux médias.
Concrètement, l’avenue Bourgogne serait rallongée et élargie en partie pour aller rejoindre la rue Daigneault. En chemin, un carrefour giratoire serait installé pour que les automobilistes puissent rejoindre De Périgny ou en sortir. Toute la zone du boulevard De Périgny et de l’avenue Bourgogne, qui est traversée par la rue Laforce, serait configurée de manière à élargir le nombre de voies et permettre des doubles virages. « Ça devrait vraiment aider beaucoup les bouchons à l’entrée de la ville » a ajouté M. Lavoie.
La plus grosse partie de l’enveloppe totale du projet, qui est de 3,1 million $, sera payée par le développeur immobilier Trigone. Ce dernier devait payer 1 000 $ par unité d’habitation dans son plan de développement de 700 portes. Cela donne un montant de 700 000 $. Quant à la municipalité, elle paye aussi un 700 000$. Le développeur devra aussi assumer la balance du coût des travaux de cette rue collectrice.
Notons qu’une piste cyclable indépendante sera aussi construite en bordure de ce nouveau tronçon, ce qui devrait boucler le réseau cyclable municipal. Toute la zone, dans le plan d’aménagement de la MRC de la Vallée-du-Richelieu, sera vouée à des fins commerciales.
Pour Marc Bouthillier, conseiller municipal de ce secteur (district 2), ce nouvel aménagement devrait répondre à un irritant important pour les citoyens de son quartier qui lui parlent de l’embourbement de cette zone à chaque semaine depuis qu’il est en poste. « Nous aussi nous voyons le trafic. Nous aussi sommes dedans. On travaille fort pour que la fluidité de la circulation s’améliore significativement » a conclu Denis Lavoie.
