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mardi, 05 juillet 2016 08:36

Vague de graffitis : peu de plaintes à la police

2410, Avenue Bourgogne, Chambly 2410, Avenue Bourgogne, Chambly

Les résidents et visiteurs qui empruntent l’avenue Bourgogne à Chambly ont remarqué, depuis quelques semaines, que des graffitis sont de plus en plus présents sur les immeubles, les boîtes aux lettres et les transformateurs électriques de cette artère commerciale et touristique. Pourtant, selon Pierre Tremblay, porte-parole de la régie intermunicipale de police Richelieu St-Laurent, une seule plainte à ce sujet a été déposée le 31 mai dernier.

« Les gens croient que ça ne vaut pas la peine de porter plainte puisque le méfait est terminé. Ils se trompent. Quand nous avons des signalements qui reviennent, cela nous indique qu’un secteur est à risque et nous augmentons notre patrouille en conséquence » explique le sergent Tremblay.

À la municipalité, même le maire Denis Lavoie a remarqué cette prolifération. En juin dernier, lors du lancement de l’exposition annuelle extérieure du Club de photographie L’Iris de Chambly, qui a lieu en partie au parc Fréhel, en bordure de l’avenue Bourgogne, il s’était inquiété de voir les œuvres grand format être vandalisées. À ce moment, aucune d’entres-elles n’avaient été touchées par cette vague.

Le sergent Tremblay rappelle que ce genre d’action est très propice aux effets d’entraînement : « Plus il y a des graffitis dans un secteur, plus les vandales croient qu’ils ont le champ libre. L’une des façons de contrer cette tendance est que les propriétaires des immeubles touchés enlèvent les dessins le plus rapidement possible. Cela ne règle pas tout, mais ça aide. » Heureusement pour les propriétaires d’immeuble, les réparations liées à ces gestes de vandalisme sont couvertes par leurs assurances. Toutefois, si les graffitis ne cessent de revenir, le montant de leur prime augmentera.