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jeudi, 27 août 2009 20:00

Claude Robinson: quelle inspiration!

On parlait, la semaine dernière de la violence des bandits à cravate. La bataille de David contre Goliath qu’a livré Claude Robinson à Cinar et qui s’est soldée, cette semaine, par une victoire de l’auteur en est un bel exemple. Un bel exemple de crime violent perpétré par des êtres immondes qui ont ajouté l’arrogance à leur malsain combat. Quatorze ans durant, ils ont nié avoir volé l’histoire inventée par Robinson. Ils ont tenté de le faire passer pour un fou, un obsessif. L’homme leur a tenu tête et la justice lui a donné raison dans sa poursuite pour plagiat et pour viol de propriété intellectuelle. En entrevue sur les ondes radio, hier matin, Robinson affirmait avoir été chanceux d’avoir réussi à passer à travers tous les épisodes dépressifs que ce difficile combat a engendré. L’amour de sa femme et de ses amis lui aurait été salutaire. L’homme s’est battu et battu. En chemin vers sa victoire, il a fait connaître l’affaire des prête-noms, ces auteurs fictifs auxquels Cinar avait recours pour obtenir des crédits d’impôt de Téléfilm Canada. La ministre du patrimoine a dû instaurer une enquête, les actions boursières de la compagnie ont chuté. Ronald Weinberg et  la défunte Micheline Charest ont dû démissionner de manière forcée. Ouf, les colonnes du temple ont tremblé.
Claude Robinson porte aujourd’hui fièrement le drapeau des gens floués qui ont d’abord dû se pardonner à eux-mêmes de s’être fait avoir. Il est la voie de tous ceux qui n’en ont pas, de ceux qui n’ont pas les outils matériels, intellectuels ou caractériels pour se défendre. Ceux qui n’ont pas su quoi faire pour que justice soit rendue contre ses voleurs d’idées, de rêve et parfois de vie.