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jeudi, 20 septembre 2007 20:00

Le cheminement déraisonnable

Comment appelle-t-on une société qui permet aux musulmanes de voter voilées sans même que ces dernières n’aient rien demandé ? On appelle ça de l’incohérence. Et l’incohérence, ça mène aux abus. Imaginez notre cheminement déraisonnable : en 2010, on givre toutes les fenêtres d’un quartier résidentiel de Montréal pour plaire à la communauté juive hassidique. Un représentant de la communauté affirme, dans les médias : « C’est scandaleux, je ne peux même plus regarder mon fils jouer dehors ». En 2015, le gouvernement propose à la communauté hispanophone de lâcher un taureau sur la rue Sainte-Catherine pour fêter une vieille tradition espagnole. La communauté se réjouit mais, malheur, le taureau se fracture une patte dans un nid de poule.
En 2020, la Ville de Montréal offre à la communauté musulmane de diffuser des prières dans toutes les mosquées par haut-parleurs, six fois par jour et par nuit. Un jeune islamiste modéré souligne : « Dire que j’ai quitté mon pays pour pouvoir dormir ». En 2025, le gouvernement du Québec obligent toutes les cabanes à sucre de la province à offrir des baguettes aux clients qui viennent manger chez elles. La communauté chinoise s’en dit ravie au départ mais au fond, « le sirop, c’est trop sucré ». En 2030, Montréal devient la capitale mondiale du multiculturalisme. Un couple de Marocains, en visite au Québec pour l’été, veulent découvrir les spécialités culinaires de la place. Au restaurant Chez Maurice, dans Rosemont, on leur met sous le nez une assiette de couscous. L’homme se retourne vers son épouse : « Coudonc, c’est quoi la joke ? ».
Samuel Thibault