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jeudi, 11 octobre 2007 20:00

Lettre à Carey Price

Ça y est, Carey. Depuis ta victoire, mercredi soir, tu es sur toutes les lèvres au Québec. Félicitations Carey. Tu permets que je t’appelle Carey ? Parce que vois-tu, je suis jeune, mais tu es encore plus jeune que moi, alors j’ai le droit. C’est comme ça que ça marche. Et de toute façon, j’aime mieux t’appeler Carey que d’utiliser ton nom dans toutes sortes de jeux de mots faciles à la The Price is right ou à la Club Price…Alors voilà, Carey, tu es aujourd’hui le nouvel icône de la plus glorieuse équipe de hockey de tous les temps. Tu portes le flambeau. Tu marches dans les pas des plus grands. Tu es l’incarnation de tous nos espoirs. Et tu sera, très bientôt, le gars sur qui il faudra compter pour gagner des matchs. Mais avant que cette aventure ne débute, laisse-moi te parler de deux ou trois trucs.
D’abord, oublie Ken Dryden. Oublie Patrick Roy. Tu es Carey Price. À Montréal, n’essaie pas de jouer les héros, Carey. Ce n’est pas nécessaire. Tu en deviendras un, de toute façon. Ici, vas-y un match à la fois, une période à la fois, un lancer à la fois. Le CH sur la poitrine, sois toujours hargneux envers l’adversaire et solidaire envers tes coéquipiers. Sois stoïque, et ne pense jamais que tu n’as plus rien à prouver. Et un de ces jours, quand le moment sera enfin venu, quand tu seras là, lors du match ultime de la finale de Coupe Stanley devant des millions de personnes, fais ton travail. Fais juste ton travail. Ne te laisse pas déranger ni intimider. Nous sommes émotifs, Carey, tu nous excuseras. C’est dans notre nature. Mais ne t’en préoccupe pas. Sois solide, et n’abandonne jamais. Nous sommes derrière toi, Carey. Nous allons faire ça ensemble. À nous la 25e…Samuel Thibault