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jeudi, 14 janvier 2010 19:00

Alain Perreault accusé du meurtre de Lyne Massicotte six ans plus tard

Coup de théâtre hier à Québec. Une affaire de disparition très médiatisée au Québec et ici à Chambly, vient de connaître tout un rebondissement. La lumière sur la disparition de Lyne Massicotte semble être faite. La police de Québec a finalement appréhendé le présumé meurtrier de la Chamblyenne Lyne Massicotte, près de six ans et demi après la disparition de cette employée de la Banque Nationale. Alain Perreault, 47 ans, qui avait été arrêté par les policiers, mais relâché faute de preuves dans les jours suivant la disparition de la femme de 43 ans, a comparu hier après-midi, au palais de justice de Québec, pour faire face à une accusation de meurtre. Perreault, que la police soupçonnait depuis le début de son enquête puisqu’on savait qu’il était le dernier individu à avoir vu la victime vivante, a été arrêté mercredi en fin d’après-midi, dans le secteur de Sainte-Foy. « Ce sont de nouveaux éléments qui ont réussi à faire progresser l’enquête et à mener à son arrestation », a indiqué la constable Sandra Dion, sans préciser si ces nouveaux renseignements pourraient être des preuves d’ADN ou l’hypothèse que le suspect a trop parlé dans les derniers jours.

Le corps de Lyne Massicotte n’a jamais été retrouvé. Le 17 juillet 2003, la résidante de Chambly s’était rendue à Québec pour rencontrer Alain Perreault, après avoir entretenu avec ce dernier, une correspondance par Internet. Elle n’a jamais redonné signe de vie à ses proches après cette fameuse rencontre. Le suspect avait admis aux policiers avoir rencontré Lyne Massicotte. Selon ce qu’il avait raconté au Soleil en 2004, elle se serait rendue à son domicile, ils auraient eu une relation sexuelle, auraient fumé un joint, puis ils seraient montés dans la voiture de la disparue pour aller souper dans le Vieux-Québec. Contrariée parce qu’Alain Perreault ne voulait pas conduire, Lyne Massicotte lui aurait fait faux bond. Sa voiture, une Pontiac Sunfire 1997, a été retrouvée abandonnée sur la rue Port-Dauphin, dans le Vieux-Québec, trois jours plus tard. Les recherches menées par les policiers et la famille Massicotte – qui a désespérément organisé plusieurs battues dans la région de la capitale – n’avaient, à l’époque, obtenu aucun résultat.