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jeudi, 11 février 2010 19:00

Bertrand St-Arnaud dépose une pétition historique

Pour la toute première fois de l’histoire du Parlement québécois, une pétition électronique a été déposée. C’est le député de Chambly, Bertrand St-Arnaud, qui exige, par ce geste, la tenue d’une enquête publique sur l’industrie de la construction.La pétition citoyenne exigeant du gouvernement libéral de Jean Charest la tenue d’une commission d’enquête publique sur l’industrie de la construction a recueilli, à ce jour, près de 60 000 signatures. Le député de Chambly et porte-parole de l’opposition officielle en matière de sécurité publique, Bertrand St-Arnaud, a déposé hier matin à l’Assemblée nationale la version électronique de la pétition. Cette première pétition électronique de l’histoire du Parlement québécois a été signée, en deux mois, par plus de 42 000 citoyens. «À la demande de citoyens, j’ai accepté d’être le parrain d’une pétition réclamant la tenue d’une commission d’enquête publique sur l’industrie de la construction. L’année 2009 aura marqué les Québécois par le nombre et l’importance des allégations de collusion et de malversation dans ce domaine économique important au Québec. Il est clair qu’il faut faire toute la lumière sur ces allégations et aller au fond des choses par le biais d’une commission d’enquête publique. Les policiers et les procureurs de la Couronne le disent, les enquêtes policières ne suffiront définitivement pas», a déclaré Bertrand St-Arnaud.
Pour le Parti Québécois, l’objectif de la pétition est atteint. «Il est clair que les Québécois n’ont pas oublié ce dossier pendant la période des Fêtes, comme Jean Charest l’espérait ardemment», a poursuivi M. St-Arnaud. L’opposition officielle maintient que la commission d’enquête publique est nécessaire si le gouvernement souhaite réellement mettre fin à une économie parallèle qui bénéficierait à des gens malhonnêtes. «On parle d’un gaspillage de centaines de millions voire de milliards de dollars par année, avec tous les investissements que fait présentement le gouvernement dans nos infrastructures. Les Québécois en veulent pour leur argent et actuellement ils se font flouer, avec la bénédiction du gouvernement de Jean Charest», a conclu le député de Chambly.