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lundi, 02 mars 2009 19:00

Complexe sportif : un rapport incomplet ?

Le rapport du directeur général de la Ville de Chambly, André Cholette, concernant l’entente préalable au projet de complexe sportif, continue de faire des vagues. Vendredi, les conseillers Steeves Demers et Daniel Monast ont tenu à en clarifier certains éléments.
Dans une analyse exhaustive du projet, Steeves Demers, économiste, fait état de l’entente préalable à la conclusion d’un bail emphytéotique. Pour lui, le rapport de la direction générale demeure incomplet. « On ne parle pas des coûts d’opportunités, des coûts que les citoyens dépensent pour se rendre à l’extérieur présentement ou encore des revenus associés à la location d’heures de glace à d’autres municipalités », a souligné vendredi matin le conseiller. « La direction générale mentionne que la valeur du terrain ne doit pas être considérée comme un facteur déterminant (…) En revanche, le projet nécessite la construction d’un immeuble dont la valeur totale avoisinerait les 7 millions de dollars. Cette valeur entraîne nécessairement une entrée de taxe foncière pour la ville que l’on évalue à quelque 124 000 $ annuellement. »

Selon Daniel Monast, le projet fait envier plusieurs villes. « J’en ai beaucoup entendu parler. On ne peut pas passer à côté de cette occasion en or, surtout avec le cadre de l’entente et le fait qu’on a un promoteur qui gère déjà des écoles de hockey. Et on ne parle même des retombés ni du fait que cela colmaterait des fuites commerciales importantes à Chambly », de renchérir le conseiller. « Le Parti municipal Chambly (PMC) s’inquiète des chiffres. Pourtant, pour dépenser 100 000 $ par année en location d’heures de glace à l’extérieur, il n’y a pas de problème », a indiqué mercredi de son côté le maire Denis Lavoie, visiblement exaspéré. « Je me suis toujours battu pour le droit à l’information et je vais toujours me battre contre la désinformation », a ajouté le maire, en expliquant qu’il redoutait que les médias et le public soient aveuglés par une fausse volonté de la part du PMC. Le 20 février dernier, les élus du PMC ont présenté le rapport du directeur général aux médias, tout en dénonçant ne pas avoir rencontré le promoteur Yannick Gaucher. Pourtant, il semble qu’aucun d’entre eux n’ait demandé à rencontrer le promoteur, que ce soit en séance publique ou plénière.