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mardi, 20 octobre 2009 20:00

Descente de bateau sur le bassin de Chambly : un leurre?

Alors que le Parti municipal Chambly (PMC) a proposé la semaine dernière l’aménagement d’une rampe de mise à l’eau sur le bassin de Chambly, le maire sortant Denis Lavoie souligne que tous les scénarios ont pourtant déjà été envisagés.
L’engagement du chef du PMC Pierre Bourbonnais pour l’aménagement d’une nouvelle rampe de mise à l’eau sur le bassin de Chambly n’est rien d’autre qu’un leurre selon le chef d’Action Chambly Denis Lavoie. « Tous les scénarios ont été envisagés. Normand Houle et Richard Tétreault (NDLR : conseillers sortants du PMC) étaient là lors de la réunion et savent très bien qu’il n’y a plus de place pour une descente de bateau », a déclaré hier le maire sortant. Questionnés jeudi sur le lieu envisagé pour une descente potentielle, les membres du PMC n’ont pas été en mesure de cibler un endroit, assurant toutefois que le tout est bel et bien réalisable. Selon Denis Lavoie, cet engagement n’est pas la seule promesse irréalisable de Pierre Bourbonnais.
Citant le l’Agenda 21 local, présenté par le PMC comme « un mode de gouvernance territoriale participatif et transparent », et la capacité de Pierre Bourbonnais d’amener un poste de police permanant à Chambly, Denis Lavoie croit que le chef du PMC n’est pas capable de chiffrer ses engagements. Il blâme par ailleurs M. Bourbonnais pour la signature de la présente entente avec la Régie de police intermunicipale. « Dans un manque total de vision, M. Bourbonnais a signé pour 10 ans avec la régie alors que c’est habituellement 5 ans. Il n’avait pas prévu un poste de transition. Pire encore, il n’a même pas obtenu une représentation proportionnelle à la quote-part de la Ville dans la régie. C’est la pire entente au Québec. Jamais je n’aurais signé ça. » Le chef d’Action Chambly a également tenu à répondre à une lettre ouverte publiée hier dans le Chambly Matin à l’effet qu’une ville ne peut dicter les actions d’une commission scolaire. « Il y a actuellement une étude à Varennes pour l’établissement des secondaires 4 et 5. Nous voulons la même chose. On ne promet pas qu’on les aura, mais on promet qu’on va travailler pour les avoir en faisant des représentations », conclut Denis Lavoie.