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vendredi, 13 janvier 2012 08:37

Le procès d’Alain Béliveau encore retardé

Le procès pour meurtre du Chamblyen Alain Béliveau n’aura pas lieu à ce terme-ci et probablement pas au prochain, a fait savoir le juge de la Cour supérieure Martin Bureau, au Palais de juste de Granby cette semaine. Cela retarde encore de quelques mois le procès qui devait avoir lieu à l’automne 2010.

C’est qu’Alain Béliveau fait partie des trois personnes accusées du meurtre prémédité de l’homme d’affaires de Granby, Alain Bernard, qui a été assassiné en 1987. Depuis son arrestation en 2009, de nombreuses lenteurs aux procédures judiciaires retardent le début des assises. C’est qu’en plus d’avoir obtenu trois procès séparés, l’un des trois hommes accusés, Anthony Tristan Bernard, change d’avocat pour la troisième fois depuis le début des procédures. Étant donné qu’il est le premier à subir son procès, celui des deux autres accusés est ainsi retardé.

Toutefois, cette semaine, le juge Bureau n’a pas manqué d’exprimer son exaspération face aux délais et a menacé de débuter le procès de M. Bernard sans avocat : « Là, je vous le dis, ça doit procéder. Ça fait six mois qu'il y a une valse-hésitation pour savoir qui va vous représenter. Au pire, vous procéderez sans avocat. » Le magistrat s’est dit « tanné » de tous ces retards.

On se souviendra que c'est une enquête du module des dossiers non résolus de la Sûreté du Québec qui a mené à l'arrestation d’Alain Béliveau, Tristan Bernard et Patrice Bernard, en 2009, 22 ans après l’assassina d’Alain Bernard qui avait été retrouvé mort chez lui en août 1987. En 2002, un informateur avait mis les policiers sur la piste des présumés meurtriers. Les détectives ont mis sept ans pour parvenir à corroborer les informations. De nouvelles techniques d'enquête auraient notamment été utilisées afin d'élucider la mystérieuse affaire.

Soulignons qu’Alain Béliveau est détenu depuis son arrestation. Le Chamblyen a déjà plaidé coupable dans le passé à des accusations de production de marijuana, vol, entrée par effraction et usage interdit d’un ordinateur.