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jeudi, 26 février 2009 19:00

Opération policière à Marieville et Saint-Mathias

Plus de 2 000 plants de marijuana évalués à près de 200 000 $ sur le marché noir ont été saisis lors d’une opération policière mercredi matin en périphérie de Montréal, notamment dans deux résidences de Marieville et Saint-Mathias-sur-Richelieu.
« Les domiciles de Marieville et Saint-Mathias servaient à la production, alors que la drogue était distribuée surtout dans le secteur du Vieux-Longueuil », a souligné hier au Chambly Matin l’agent Pierre Quintal, de la police de Longueuil. L'opération, qui s’est également déroulée à Longueuil, Saint-Anne-de-Sabrevois, Saint-Jean-sur-Richelieu, Mandeville et Oka, a mobilisé plus de 90 policiers, dont plusieurs agents de la Régie intermunicipale Richelieu-Saint-Laurent. Les arrestations et perquisitions ont débuté peu avant l’aube pour se poursuivre tout au long de la journée. Au total, neuf perquisitions ont été effectuées et treize personnes ont été arrêtées, dont la tête dirigeante du réseau, un homme de 50 ans de Mandeville. Un autre individu arrêté à Longueuil, Gaétan Demers, 55 ans, aurait agi comme le principal fournisseur du réseau, selon certaines informations.

Il semble que Demers supervisait la culture de marijuana dans les propriétés éparpillés en zone rurale, dont celles à Saint-Mathias-sur-Richelieu et Marieville, où un autre homme a été arrêté et 800 plants de pot saisis sur le chemin Saint-Césaire. « Je ne peux confirmer que ces deux résidences appartiennent à l’individu en question mais nous y avons découvert des serres, de l’équipement et des plants de cannabis matures », a indiqué Pierre Quintal. À Saint-Mathias-sur-Richelieu, un certain Réjean Arsenault a aussi été arrêté en plus de la saisie. Il semble que le pot était distribué par l'entremise d'une femme de 46 ans arrêtée à Longueuil, considérée comme responsable de la livraison. Les prévenus devaient comparaître hier au palais de justice de Longueuil pour répondre à des accusations de culture de cannabis, possession de stupéfiants dans le but d'en faire le trafic et possession simple. Les policiers n’ont jusqu’à maintenant déceler aucune relation entre ce réseau, qui serait indépendant, et le crime organisé. La police de Longueuil enquêtait sur cette affaire depuis plus de quatre mois suite à des plaintes citoyennes. Mentionnons que le réseau est également soupçonné d’avoir fait la vente de drogues dures.