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Je sais messieurs, la Saint-Valentin est une fête commerciale. C’est la fête des filles. La fête des émotions. La fête des petits cadeaux superficiels. En fait, elle fait carrément scier, cette fête. Mais aujourd’hui, j’ai envie d’aborder le sujet avec un peu d’humour. À vous tous, messieurs en couple, et particulièrement les jeunes hommes, j’ai un petit conseil à partager : commencez donc au bas de l’échelle. La première année, ne vous brûlez pas ! Comprenez que si vous décidez d’offrir un cadeau de 100 $ à votre blonde en partant, attention, vous ne pourrez plus revenir en arrière au cours des prochaines années. Vous ne pourrez pas offrir de cadeau à 25 $ l’année suivante sans que votre blonde soit un peu déçue (même si elle ne l’avouera pas). Allez-y dans la simplicité. Une lettre écrite de votre main à son intention, quelques mots doux et des roses, de l’attention et de l’affection. Pas besoin de donner raison à tous ces commerçants qui nous vendent la Saint-Valentin dans un paquet cadeau rose nanane sucé longtemps. Pas besoin de dépenser une fortune dans le plus chic des restos. Pas de toutous. Un peu de romantisme, c’est tout.

jeudi, 05 février 2009 19:00

Un massacre qui laisse des marques

Où étiez-vous le 6 décembre 1989 ? Si vous pouvez répondre à cette question, c’est que le massacre de la polytechnique vous a marqué, d’une façon ou d’une autre. Consciemment ou inconsciemment. Qu’on le veuille ou pas, les événements tragiques sont souvent ceux qui marquent le plus une vie. Par leur imprévisibilité, leur force, leur dévastation. En salles dès aujourd’hui, le film de Denis Villeneuve sur l’histoire de la polytechnique remémorera de douloureux souvenirs chez plusieurs. Et permettra certainement de prendre un peu de recul sur la signification du massacre. Il y a vingt ans, c’était avant Columbine, avant Dawson, avant la Virginia Tech. Il y a vingt ans, ce genre de scénario tapissait davantage l’imaginaire que la première page des journaux. Jusqu’à ce que la réalité nous saute en plein visage. Jusqu’à ce que quatorze femmes innocentes subissent la folie meurtrière d’un homme troublé. Que retenons-nous de la polytechnique ? Je trouve irresponsable et crasse la logique d’une Jan Wong. Vous savez, cette journaliste qui a relié les massacres de la polytechnique et de Dawson à une marginalisation des immigrants par les Québécois dits « pure laine ».

jeudi, 29 janvier 2009 19:00

Le début de la fin pour Stephen Harper

J’aime les prédictions. C’est une façon amusante de discuter de choses sérieuses. En voici une, en ce blanc vendredi : c’est le début de la fin pour Stephen Harper. Avec son dialogue de sourd envers le Québec sur le calcul de la péréquation, avec le fait que le Premier ministre joue de plus en plus sur les mots et que ça commence à nous agacer, tout indique que les conservateurs s’engagent dans une spirale qui les mènera tôt ou tard dans l’opposition. Il faut dire qu’avec l’arrivée de Michael Ignatieff au PLC – le prochain Premier ministre du Canada si vous voulez mon avis – et le fait que ce dernier ait pris la meilleure décision pour la popularité de son parti d’un océan à l’autre, celle de ne pas renverser le gouvernement avec une coalition qui fait rager le Rest of Canada, c’est le début d’une remontée pour le parti libéral. Petit à petit, la faveur du public balancera. Finis les sourires aux lèvres pulpeuses. La popularité en politique, c’est comme une montagne russe. Il y a d’abord la montée vers le sommet, quelques chutes, on remonte et enfin, la dernière grande glissade. Depuis quelques mois, la popularité du gouvernement Harper ne cesse de glisser.

jeudi, 22 janvier 2009 19:00

En attendant le moment critique

La crise économique dans laquelle les États-Unis sont plongés représente autant une bonne qu’une mauvaise nouvelle sur le plan politique pour le nouveau président Barack Obama. Le bon côté, c’est que l’économie ne pourra se trouver dans un plus triste état dans quatre ans qu’elle ne l’est présentement. Le fait est que les chances que la situation soit pire à l’arrivée du prochain scrutin présidentiel qu’elle ne l’est en ce début de mandat sont pour le moins minces. Au contraire, les chances sont plutôt excellentes qu’on en arrive à se dire, en 2012, qu’Obama a amélioré les choses. Le mauvais côté, toutefois, c’est qu’on se demande si le nouveau président pourra compter sur tous les outils sur lesquels il souhaitait s’appuyer pour relancer le pays. Il faut aussi dire que les attentes ont rarement été plus élevées à l’égard d’un nouveau président. C’est pourquoi plusieurs croient que Barack Obama ne pourra faire outre que de décevoir. À quoi peut-on s’attendre, donc ? Vos actions les plus importantes sont souvent celles qui vous définissent. Ce qu’on retient de George W. Bush aujourd’hui, c’est le 11 septembre. Et la réaction qui a suivi; une guerre non-appuyée par l’ONU, une chasse à l’homme interminable et un gros plongeon dans le rouge. Sans oublier le cafouillis suite à l’ouragan Katrina. Quelle marque Barack Obama laissera-t-il dans l’Histoire ? On le saura lorsque la marmite commencera  à chauffer. On le découvrira lorsqu’un autre événement majeur frappera la nation, et qu’en l’espace d’un instant, le président devra prendre une décision critique.

Je ne suis pas de ceux qui sont prêts à échanger n’importe quel joueur du Canadien pour Vincent Lecavalier. Après avoir rebâti l’équipe de A à Z après l’ère sinistre de Réjean Houle, après avoir si bien repêché durant des années et maintenant que le Tricolore arrive enfin à récolter les fruits semés par André Savard, Bob Gainey et Trevor Timmins, ce serait fort malhabile que de tout balancer par la fenêtre pour un joueur. On l’a vu avec les Sénateurs d’Ottawa : une équipe ne gagne pas avec un seul trio. Pour se rendre jusqu’au bout, elle a besoin de Maxim Lapierre et de Tom Kostopoulos pour imposer le rythme. Elle a besoin de deux bonnes paires de défenseurs. Mais surtout, elle a besoin d’un gardien de but. Un gardien qui effectuera LE gros arrêt lorsqu’on se retrouvera en prolongation d’une partie de séries éliminatoires.  Lecavalier à Montréal ? Si le Lightning de Tampa Bay demandait Andrei Markov, Carey Price ou Mike Komisarek (le futur capitaine de la Flanelle), je me garderais une gêne. Si toutefois on parle d’un joli paquet incluant des Tomas Plekanec, Chris Higgins, Josh Gorges et PK Subban, tels que mentionnés dans les rumeurs, je réponds oui tout de suite, même s’il s’agit de bons joueurs.

jeudi, 11 décembre 2008 19:00

L’ADQ a manqué le bateau

Après les élections provinciales de 2007, nombreux étaient ceux qui croyaient que l’Action démocratique du Québec allait s’insérer dans le paysage politique pour les années à venir. Plusieurs donnaient une chance légitime à ce parti de gouverner un jour, parce qu’on croyait sincèrement que ce n’était qu’un début. Mais comme tout ce qui monte finit par redescendre, la chute fut abrupte. Une bonne débarque. Les raisons sont multiples. L’incapacité du chef à préciser avec clarté ses positions. Le fait qu’à chaque fois que Mario Dumont ouvrait la bouche, on avait envie de lui répondre : « Oui, mais encore ? » Les réponses ne sont jamais venues. Aussi, l’idéal de l’ADQ de vouloir tout décentraliser, alors que l’image du parti tend pourtant à démontrer le contraire. Le fait que le parti ne se soit jamais réellement fait entendre dans les grands centres urbains. L’incapacité, finalement, de se démarquer en amenant constamment de la nouveauté. Lors de la dernière campagne, Mario Dumont nous a répété les mêmes rengaines qu’il avait mises de l’avant en 2007, notamment l’abolition des commissions scolaires. « Oui, mais encore ? » On ne savait pas. On ne sait toujours pas.

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