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mercredi, 09 février 2005 19:00

Une belle histoire d’amour pour la Saint-Valentin : Celle de Michel et Simonne Chartrand

Ces deux êtres d’action, impliqués dans leur collectivité, n’appartenaient pas au même monde social : elle issue d’une famille cossue de Beloeil et lui d’une famille ouvrière. C’est leur engagement qui les a réunis. Ils se sont rencontrés par leur implication sociale dans les JEC (Jeunesse étudiante catholique). « On était deux jeunes, à 22, 24 ans, revendicateurs, on n’acceptait pas cette société-là. On voulait changer le système politique, on voulait changer les gouvernements», écrit Simonne dans son récit autobiographique.

De son amour pour Michel, elle écrit en 1941 : « La découverte subite de sentiments profonds éprouvés envers ce remarquable jeune homme fut pour moi bouleversante. J’estimais déjà Michel Chartrand, je crois l’aimer gravement. »
Un an plus tard, le 14 février, jour de la Saint-Valentin, Michel et Simonne se fiancent en secret. Malheureusement, les parents de Simonne n’approuvent pas leur union.  De plus, à cette époque, c’est le curé de la paroisse d’où proviennent les filles qui marie les couples et le curé de St-Germain d’Outremont refuse de célébrer leur mariage. Mais Michel et Simonne sont passionnés l’un de l’autre et désirent être unis. C’est le chanoine Lionel-Groulx, alors professeur d’histoire, qui bénira leur union le 17 février 1942. Enfin réunis, ils défendent le syndicalisme, l’action sociale, la cause des femmes et les droits et libertés de chaque individu. Ils choisissent de vivre à l’ombre de la rivière Richelieu dans une vieille maison de ferme de la ville de Richelieu. Sept enfants vont naître de leur histoire d’amour.
Par Marie-Claude Dauray
Source : Ma vie comme rivière, récit autobiographique de Simonne Monet-Chartrand