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jeudi, 11 décembre 2008 19:00

L’ADQ a manqué le bateau

Après les élections provinciales de 2007, nombreux étaient ceux qui croyaient que l’Action démocratique du Québec allait s’insérer dans le paysage politique pour les années à venir. Plusieurs donnaient une chance légitime à ce parti de gouverner un jour, parce qu’on croyait sincèrement que ce n’était qu’un début. Mais comme tout ce qui monte finit par redescendre, la chute fut abrupte. Une bonne débarque. Les raisons sont multiples. L’incapacité du chef à préciser avec clarté ses positions. Le fait qu’à chaque fois que Mario Dumont ouvrait la bouche, on avait envie de lui répondre : « Oui, mais encore ? » Les réponses ne sont jamais venues. Aussi, l’idéal de l’ADQ de vouloir tout décentraliser, alors que l’image du parti tend pourtant à démontrer le contraire. Le fait que le parti ne se soit jamais réellement fait entendre dans les grands centres urbains. L’incapacité, finalement, de se démarquer en amenant constamment de la nouveauté. Lors de la dernière campagne, Mario Dumont nous a répété les mêmes rengaines qu’il avait mises de l’avant en 2007, notamment l’abolition des commissions scolaires. « Oui, mais encore ? » On ne savait pas. On ne sait toujours pas.

Non, l’ADQ ne pouvait s’asseoir sur ses lauriers. Non, le parti ne pouvait s’arrêter là. Il devait continuer d’animer le débat public. Il devait se garder à l’avant-plan de l’ordre du jour et de l’attention médiatique. Il ne l’a pas fait. Aujourd’hui, la réalité, c’est qu’on a l’impression d’avoir déjà « fait le tour » avec l’ADQ. Et c’est franchement dommage. 
Samuel Thibault