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mardi, 25 janvier 2011 00:00

Alain Perreault se serait finalement douté d’une mise en scène de la police

Alain Perreault, qui subit présentement son procès pour le meurtre de la Chamblyenne Lyne Massicotte, se serait douté qu’il venait de se faire piéger après qu’il ait fait ses confidences à son faux patron. C’est ce qu’un des policiers interrogés lundi au procès de Perreault à Québec a fait savoir aux procureurs. L’agent d’infiltration a expliqué que suite aux confidences de Perreault, ce dernier s’est montré très évasif sur l’endroit où il avait dissimulé le corps.

Le policier a expliqué que lui, un autre agent double et Perreault ont été appelés à aller faire « du nettoyage » après que ce dernier eut admis le crime au « grand patron » de l'organisation criminelle fictive qui avait engagé le suspect, le 13 janvier 2010. Les enquêteurs tentaient, par cette manœuvre, de faire croire à Alain Perreault qu’ils l’aideraient à faire disparaître toute trace de son crime. Le policier a admis avoir fait une erreur en parlant d’aller acheter des pelles, des mitaines et des tuques afin de faire le « nettoyage ». Les deux hommes n’auraient pas dû être en mesure de savoir comment nettoyer les restes de la femme étant donné que Perreault venait tout juste de faire ses confidences à son faux patron. Le policier affirme que c’est à ce moment que Perreault a changé d’attitude et qu’il a peut-être compris qu’il avait affaire à des policiers. « M. Perreault ne voulait visiblement plus nous amener sur les lieux. On a tout essayé. J'ai crié après. À un certain moment, il nous a envoyés chier », a expliqué le témoin. Le procès, qui en était hier à son 6e jour, devrait se poursuivre pour encore deux autres semaines. Alain Perreault est cet homme de Québec accusé d’avoir assassiné Lyne Massicotte de Chambly, le 17 juillet 2003 alors que cette dernière lui rendait visite pour une première rencontre après quelques semaines de clavardage sur Internet.