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mardi, 14 septembre 2010 01:00

Alain Perreault subira son procès en novembre

C’est le 2 novembre prochain qu’aura lieu le procès d’Alain Perreault, accusé du meurtre de la Chamblyenne Lyne Massicotte. C’est plus de sept ans après le drame que les proches de la défunte auront enfin certaines réponses à leurs questions. L’homme de 48 ans qui devrait subir un procès d’environ un mois s’en est pris verbalement à la procureure de la couronne au dossier, Me Lyne Morais, en l’invectivant de propos grossiers lors de l’audience qui s’est tenue à Québec le 7 septembre dernier.

Ce dernier s’est emporté quand madame Morais a expliqué au juge qu’elle aurait besoin de trois semaines pour présenter sa preuve aux membres du jury. Perreault, visiblement irrité par cette information, s’est plaint, à partir de la boîte des accusés, de la longueur des procédures tout en lançant quelques jurons. L’accusé veut subir son procès le plus tôt possible.
C’est ce que ce dernier a affirmé, le 31 août dernier lorsqu’il a renoncé à son enquête préliminaire. Par son avocate, Me Jessie Bérubé, l’intimé a demandé que son dossier soit inscrit au rôle de l’ouverture du terme des assises criminelles, le 7 septembre. Il a obtenu gain de cause. Sans cette requête, le présumé assassin aurait dû attendre au mois de décembre avant d’avoir la date de son procès. Profitant d’un moment d’attente en salle d’audience, Perreault s’est plaint du système judiciaire qui, selon lui, envoie d’honnêtes gens en prison. Il a également ajouté: « Je suis écœuré de me faire barouetter. »
Rappelons que la victime, Lyne Massicotte, est disparue à l’été 2003. Alain Perreault serait le dernier à l’avoir vue vivante. La femme de 43 ans était venue le rencontrer chez lui, dans le quartier Limoilou à Québec, après l’avoir connu sur Internet. Son corps n’a jamais été retrouvé. Durant plus de 6 années, Perreault, le principal suspect dans cette histoire, est demeuré en liberté. Il a finalement été arrêté par les policiers en janvier 2010. Au mois de mai, il avait demandé à la Cour supérieure de pouvoir retrouver sa liberté, ce qui lui avait été accordé. Toutefois, en août, la Cour d’appel a renversé la vapeur et demandé qu’il retourne derrière les barreaux en attendant la suite des procédures. L’accusé accepte très mal cette décision, affirmant ne plus avoir de vie depuis qu’il est incarcéré.