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vendredi, 07 septembre 2012 02:00

Attentat au Métropolis : Bertrand St-Arnaud au cœur du drame

Le député de Chambly, Bertrand St-Arnaud, a franchi la fameuse porte arrière du Métropolis mardi soir dernier, 15 minutes avant qu’un travailleur ne soit tué par un forcené qui tentait de commettre un attentat contre la nouvelle première ministre du Québec Pauline Marois.

« Je n’ai rien remarqué d’anormal. Je me suis simplement dirigé vers l’avant de la scène où nous attendions le discours de notre chef » a indiqué Bertrand St-Arnaud. « Quand Madame Marois a été amenée à l’extérieur de la scène, j’ai compris qu’il se passait quelque chose, mais quand elle est revenue, j’ai vraiment cru que tout était sous contrôle », a-t-il ajouté. « Après le discours, les gens terminaient leurs verres, j’ai même pris des photos avec des militants », a relaté celui qui a pris toute la mesure de l’événement une fois à l’extérieur en voyant toutes les voitures de police. « C’est dans ma voiture que j’ai appris le possible décès d’un homme. J’étais consterné. C’est terriblement triste un événement comme celui-là ».

De Denis Lortie à Richard Bain

Comme si cela ne suffisait pas, c’est la deuxième fois que Bertrand St-Arnaud est le triste témoin d’un pareil drame au Québec. Le 8 mai 1984, alors fonctionnaire à l’Assemblée nationale du Québec, il était entré au parlement 15 minutes avant que Denis Lortie ne fasse irruption par la même porte avant de tuer 3 personnes. Lors des événements, il avait dû s’enfermer 3 heures à l’intérieur de son bureau. « Après ce drame, toute la sécurité du parlement a été renforcée. Je crois qu’il faudra maintenant que l’on ait une sérieuse réflexion sur la sécurité de nos chefs d’État » a-t-il conclu.