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mercredi, 21 octobre 2009 20:00

Bertrand St-Arnaud se démarque à Québec

Le député de Chambly est à l’avant-plan de la politique provinciale actuellement. Cette semaine, Bertrand St-Arnaud a martelé le gouvernement sur les questions du financement des courses à la chefferie et de l’attribution des contrats par les municipalités.
Bertrand St-Arnaud fait les manchettes nationales depuis quelques jours déjà. Lundi, le député de Chambly a réclamé un élargissement des dispositions de la Loi électorale en matière de financement des partis politiques. C’est qu’actuellement, les appuis financiers aux aspirants chefs ne sont comptabilisés d'aucune façon, contrairement aux dons reçus directement par les partis. M. St-Arnaud estime que les plus récentes allégations qui ont secoué la campagne électorale municipale à Montréal démontrent la nécessité de combler cette faille. Par ailleurs, alors que l'attribution de contrats municipaux suscite de nombreuses allégations de malversation depuis plusieurs semaines, M. St-Arnaud réclame la tenue d’une enquête publique sur l’attribution des contrats et l’industrie de la construction.
« Le silence du premier ministre est inacceptable. Tous les députés et les ministres du gouvernement devraient avoir honte », a tonné Bertrand St-Arnaud cette semaine à Québec. En entrevue téléphonique hier, ce dernier a expliqué sa position. « Le problème est beaucoup plus large que le gouvernement ne le laisse entendre. Selon les allégations, on ne parle plus de quelques cas isolés mais d’un système de collusion avec l’implication du crime organisé. Un système qui coûte des centaines de millions de dollars aux Québécois chaque année. Il n’est pas normal que 80% des contrats d’une ville soient accordés à une poignée d’entreprises. C’est un problème de société, un cancer généralisé qui semble se retrouver dans plusieurs villes. Les policiers font leur travail avec le mandat et les moyens qu’ils ont, mais là c’est trop important. Une commission d’enquête est essentielle. On n’a plus le choix. Il faut un mandat large pour faire une vraie réflexion là-dessus pour changer les façons de faire et se donner des balises pour l’avenir. On ne comprend pas le gouvernement de vouloir attendre les enquêtes policières. Une commission d’enquête ne nuirait pas au travail des policiers. » Mardi, le gouvernement Charest a dit ne pas écarter la possibilité d'instaurer une telle commission, ajoutant qu’il misait d'abord sur les enquêtes policières en cours.