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jeudi, 29 mars 2007 20:00

Couper dans le gras

Peu de gens auraient parié que l’Action démocratique du Québec récolterait 41 sièges à l’Assemblée nationale avant la soirée électorale de lundi dernier. Même à l’intérieur du parti. Ce dont on se rend compte aujourd’hui, c’est à quel point tout le Québec, au-delà de la région immédiate de Montréal, s’est mobilisé en faveur d’un changement concret dans la représentation politique, en décidant de donner davantage de marge de manœuvre à un parti qui incarne la droite au Québec, l’ADQ. Plusieurs diront que la grogne entourant le bilan du gouvernement libéral et le leadership remis en question au Parti québécois auront poussé plusieurs électeurs à se ranger du côté de Mario Dumont, cette fois-ci.

Reste que la consécration de l’ADQ est un peu à l’image de ce qu’on a pu observer lors de la dernière campagne fédérale avec les Conservateurs: un repositionnement un peu plus à droite sur l’échiquier idéologique. Et ce, à commencer par la région de Québec.
On peut sentir, aussi, qu’il y a dans cette volonté de l’ADQ de vouloir « couper dans le gras » des finances publiques, un certain appui populaire. Outre ce ménage que propose le nouveau parti de l’opposition officielle, il semble qu’on a également remarqué l’apparition d’une nouvelle forme de nationalisme dans le discours de l’ADQ, un nationalisme plus ancré et plus traditionaliste que ce que le PQ propose. Lundi, c’est à Mario Dumont que les Québécois ont décidé de donner une chance. Combien de temps durera la lune de miel ?