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jeudi, 04 juin 2009 20:00

Jacques Ladouceur veut revenir…sans Michel Lavigne

Le maire de Richelieu Jacques Ladouceur a confirmé mardi son intérêt pour un deuxième mandat quelques mois avant les prochaines élections municipales. C’est toutefois sans le conseiller Michel Lavigne à ses côtés que le maire se lancera dans la course.
Après s’être informé des intentions des conseillers des districts 1, 2 et 3, respectivement Donald Pelchat, Jo-Ann Quérel et Gaston Fortin, qui ont décidé de lui réitérer leur appui, M. Ladouceur a en effet fait savoir à M. Lavigne que ce dernier ne ferait pas partie de son équipe à l’occasion de la prochaine campagne. « J’ai pesé le pour et le contre et je voulais d’abord sonder les gens avec qui je travaille. Quant à M. Lavigne, je lui ai fait savoir qu’il ne fera pas partie de mon équipe, et ce pour différentes raisons. J’ai joué franc-jeu en lui disant dès maintenant qu’il pourra se présenter comme indépendant ou encore avec une autre équipe s’il le désire », a souligné M. Ladouceur lors d’un entretien téléphonique.

Invité à expliquer plus en détails les raisons de cette décision, le maire de Richelieu a souligné qu’il recherche des personnes qui veulent s’impliquer dans la communauté et qui désirent faire passer l’intérêt des citoyens avant leur intérêt personnel. « M. Lavigne n’a pas été assez présent à mon goût durant son mandat ». Curieusement, Michel Lavigne a utilisé les mêmes mots que le maire Ladouceur mercredi, à l’inverse. « La journée que les élus commencent à privilégier leurs intérêts au-dessus des intérêts des citoyens, ça ne va plus (…) Je ne me rapporte pas à Jacques Ladouceur. Je me rapporte aux citoyens. J’ai toujours gardé mon autonomie et mon sens critique. » Michel Lavigne ajoute que le projet de promenade historique est au cœur du litige alors que la situation des finances demeure précaire à Richelieu dans le contexte économique actuel. « Le maire parle d’un projet de 2,4 M$ maximum, mais le règlement d’emprunt accepté lundi est de 2 505 500 $ sur 20 ans. Quant à l’implication de la Ville, 470 000$, c’est dans le meilleur des mondes. » Concernant sa présence, le conseiller explique qu’en travaillant à Montréal et en empruntant l’autobus, celui-ci ne peut se présenter à toutes les réunions du conseil.