« Il suffit de regarder ce qui s’est passé l’an dernier : le gouvernement a imposé des coupures et les commissions scolaires ont été incapables de couper dans leur administration. Elles se sont donc tournées vers leurs solutions habituelles : faire des déficits et hausser les taxes scolaires », a expliqué le député de Chambly.
Jean-François Roberge a donc demandé la garantie que le scénario ne se répètera pas cette année et que les coupures ne se traduiront pas par une hausse de la taxe scolaire pour les contribuables. À ce sujet, le ministre de l’Éducation n’a pas été en mesure de garantir que ce scénario serait exclu.
«Deux menaces planent au-dessus de la tête des contribuables : la hausse de leur taxe scolaire, mais également l’endettement des commissions scolaires. Il n’y a aucun intérêt pour les contribuables à ce que le gouvernement équilibre son budget si c’est pour que les commissions scolaires s’endettent davantage et augmentent leur taxation. Le résultat est le même pour eux : ils devront payer », a-t-il expliqué.
Dans le même ordre d’idée, le député de Chambly a également voulu savoir si le gouvernement actuel allait procéder au remboursement de la dernière hausse qui était totalement injustifiée. Il a par ailleurs souligné que l’actuelle ministre de la Famille, alors qu’elle était dans l’opposition, avait demandé ce même remboursement.
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