Sur le plan économique, il ajoute : « Le gouvernement a annoncé un bouquet de mesures éparses qui ne réussit pas à cacher les éléments les plus inquiétants du budget : la prévision de croissance des investissements privés des entreprises en 2016 est à 0 %. La croissance économique du Québec est anémique, et les libéraux semblent s’en accommoder. »
En tant que porte-parole de sa formation politique en matière d’Éducation, M. Roberge considère que la croissance de 3% du budget pour le système scolaire est encore trop faible. « Cette croissance couvre à peine les coûts du système. Le premier ministre Philippe Couillard avait pourtant promis lors de la dernière campagne électorale une augmentation de 3,5% par année ». Le député juge également pas assez important le montant alloué pour la réfection des écoles par le gouvernement. « On parle d’un ajout de 650 millions sur 3 ans, alors que le manque à gagner pour la remise en état complète de nos écoles délabrées s’élève à 3,5 milliards. C’est nettement insuffisant ».