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Chambly_matin
 
jeudi, 28 novembre 2013 08:35

Moratoire sur les gaz de schiste : « Une autre procédure douteuse du PLQ et de la CAQ » — Marie Bouillé

La députée d’Iberville à l’Assemblée nationale, Marie Bouillé, dénonce le manque de courage et de franchise des députés du Parti libéral du Québec (PLQ) et de la Coalition Avenir Québec (CAQ) qui usent, selon elle, d'une nouvelle manœuvre procédurale pour bloquer le processus d'adoption du projet de loi 37 visant à instaurer un moratoire sur certaines activités liées à la recherche ou à l'exploitation du gaz naturel dans le schiste des basses terres du Saint-Laurent.

« La procédure utilisée est sans précédent dans l'histoire de l'Assemblée nationale : après l'adoption, à l'unanimité, du principe du projet de loi, les partis d'opposition ont refusé qu'il soit envoyé en commission parlementaire, bloquant ainsi tout le processus habituel. Puisqu'il ne s'agissait plus de savoir si on entendait les intervenants avant ou après l'adoption de principe, prétexte de la première tentative de blocage, il fallait qu'après avoir été contre, puis pour, les Libéraux trouvent une façon d'être contre sans l'avouer. Il est inquiétant que la CAQ se soit laissée entraîner dans ce jeu d'entourloupettes qui ne cache même plus le fait qu'au fond, Philippe Couillard et François Legault sont tout simplement contre le moratoire exigé par la population des basses terres du Saint-Laurent », a déclaré la députée Bouillé.

La députée précise qu'une première stratégie d'obstruction au projet de loi 37 avait été d'en refuser l'adoption de principe. « Or, non seulement cette stratégie a échoué, mais elle a forcé les députés du PLQ et de la CAQ à révéler au grand jour de grandes incohérences entre les positions respectives de chaque parti lors des discours. Personne ne s'attendait à ce que les partis d'opposition créent un précédent en refusant que le projet de loi soit envoyé en commission parlementaire, ou que ce soit une motion subséquente qui détermine la liste des invités, le moment et la durée de la commission, comme c'est la pratique à l'Assemblée nationale.» a-t-elle conclu.