En réponse à la question du député, le ministre de l’Éducation a expliqué que la grille de correction avait dû être modifiée, car l’examen en question était plus difficile que les années auparavant.
«L'examen de lecture en question a été testé auprès de 400 élèves avant d'être passé à tous. Les fonctionnaires ont eu le temps nécessaire d'ajuster le guide de correction. Imaginez, avec cette nouvelle version du guide de correction : si la note monte, on garde la nouvelle note; si la note baisse, on prend la note du précédent guide de correction, celui qui n'était pas bon.Si ça, ce n'est pas une baisse des exigences, M. le Président, qu'est-ce que c'est? », a demandé Jean-François Roberge.
Le député de Chambly, qui a été lui-même enseignant pendant 17 ans, a tenu à mettre en garde le gouvernement contre les dangers du nivellement par le bas : «Il faut être plus ferme avec les étudiants. Il faut avoir confiance en leurs capacités pour s'améliorer. À long terme, il y a des conséquences à baisser les exigences. Je vais vous donner un exemple : il y a quelques jours, on apprenait que de nombreux jeunes enseignants avouaient eux-mêmes mal maîtriser l'orthographe et la grammaire. Ils disaient qu'ils étaient gênés d'écrire au tableau devant les élèves. Ça, c'est les conséquences du nivellement par le bas », a-t-il conclu.