×

Avertissement

JUser::_load : impossible de charger l'utilisateur ayant l'ID 64
Chambly_matin
 
jeudi, 31 août 2017 00:00

Steeves Demers admet s’être fait un chèque à partir du compte d’Action Chambly et de l’avoir ensuite remboursé

L’aspirant à la mairie de Chambly et chef du parti municipal Démocratie Chambly, Steeves Demers, a admis, le 17 août dernier, qu’il s’était déjà fait un chèque personnel provenant du compte du parti Action Chambly, pour ensuite rembourser le parti, alors qu’il était représentant officiel de la formation politique en 2005.

C’est ce que l’ancien conseiller municipal et ex-membre du parti du maire Denis Lavoie, Action Chambly, a affirmé, lors d’un contre-interrogatoire devant la Commission des relations de travail dans le procès qui oppose l’ancien directeur général de Chambly, Jean Lacroix, et la municipalité dans une affaire de congédiement.

Le procureur de Chambly, Me Daniel Cayer, au sujet d’une rencontre au début de l’année 2006 avec un enquêteur du Directeur Général des Élections du Québec (DGEQ), a demandé à M. Demers : « Vous souvenez-vous d’avoir admis avoir pris l’argent du compte du parti pour des fins personnelles et que vous l’aviez remis?» M. Demers a alors répondu : « Ce que j’ai admis, et je n’avais pas à faire une grande admission, c’est qu’il y a eu un chèque du parti à mon nom et un chèque de mon nom au parti pour le rembourser. Donc, dans ce sens-là, il y avait admission, oui.»

Joint par téléphone, M. Demers a tenu à expliquer l’événement : « Il y a eu un prêt d’Action Chambly à mon nom au montant d’environ 2 000$. Trois mois plus tard, en juillet 2005, j’ai remboursé ce montant par chèque. Il n’y a eu là aucune cachotterie. Denis Lavoie était au courant. Douze ans plus tard, je trouve dommage qu’il essaie de faire du millage politique sur cet événement. Il y a eu enquête sur les comptes d’Action Chambly pour 2005 et le DGEQ n’a pas trouvé matière à poursuivre».

Au DGEQ, un agent a confirmé qu’il n’y avait pas eu de poursuite ni de constat d’infraction contre M. Demers et qu’il n’y avait pas eu de suite dans ce dossier.