mardi, 06 novembre 2018 08:40

Dévoilement d’une oeuvre d’art publique à Richelieu

Guillaume Boudrias-Plouffe. Guillaume Boudrias-Plouffe.

Dans le cadre des festivités du 150e anniversaire de la Ville Richelieu et de la paroisse Notre-Dame-de-Bonsecours, le maire Jacques Ladouceur a annoncé le 3 novembre dernier, l'installation prochaine d’une oeuvre d’art permanente en face du chalet du parc Florence-Viens. C’est Guillaume Boudrias-Plouffe, au nom d’artiste La famille Plouffe, qui va réaliser l’oeuvre aux multiples textures dont la livraison est prévue au printemps 2019.

Pour le choix du thème, le comité du 150e anniversaire a procédé de façon démocratique en produisant un sondage sur ses différentes plateformes en ligne. Sur plus de 200 voies, 67% des participants ont choisi le thème Le lien avec la rivière et la nature.

L’assemblage de pierres superposées, haut de plus de quatre mètres,  sera couronné d’une paire de mains dorées saisissant la dernière roche. Cette action symbolique évoquera  l’étape importante du dérochage du champ en agriculture. Une coulée d’eau descendra aussi le long du socle jusqu’à un petit étang au niveau du sol représentant la relation importante entre la communauté et la rivière Richelieu.

Bien que l’oeuvre en soi est déjà conceptualisée, l’aménagement paysager près de la statue ne l’est pas encore. La Ville de Richelieu compte bien travailler avec l’artiste pour ne pas y dénaturer l’oeuvre. « L’aménagement sera un beau mariage avec les éléments aux alentours, l’ensemble sera paisible et en harmonie avec l’oeuvre» raconte Guillaume Boudrias-Plouffe. Le chalet du parc Florence-Viens, qui a été choisi pour la mise en place de la sculpture, est un lieu central de la vie communautaire richeloise et offrira une grande visibilité à ce projet artistique pour de nombreuses années. « On veut que les citoyens puissent interpréter à leur manière cette oeuvre et qu’elle puisse devenir un lieu de rencontre important» explique l’artiste concepteur du projet.

L’administration municipale a pu compter sur l’aide financière du ministère de la Culture et des Communications du Québec à la hauteur de 6 500$, s’ajoutant ainsi au montant de 7 000$ fourni par la Ville de Richelieu pour la fabrication de l’oeuvre.

Félix Lebel