Le coworking est une façon pratique pour les entreprises et les travailleurs autonomes d’économiser et de partager des idées. Il s’agit en effet d’un mode d’organisation du travail qui consiste pour plusieurs professionnels à partager un même espace de travail, à fractionner le coût d’utilisation des ressources (électricité, téléphone, etc.) et des infrastructures (ex. : salles de réunion, cuisine). Tout cela, sans oublier la possibilité d’utiliser et de partager les systèmes informatiques, l’imprimante, etc. Du même coup, le coworking permet de partager des connaissances, de bonnes pratiques d’affaires et une expertise de coworker à coworker. Cette façon de faire offre aussi la possibilité de constituer un réseau de partenaires, collaborateurs, clients et sous-traitants sous un même toit! Créer une communauté d’entrepreneurs, pourquoi pas!
L’infonuagique (Cloud computing)
L’infonuagique permet à l’organisation de partager ses ressources, ses bases de données, ses applications internes et outils logiciels vers un serveur distant. Le concept permet à tous les utilisateurs, peu importe où ils se trouvent, d’accéder en tout temps et de façon sécuritaire à leurs données à partir d’un ordinateur, d’un portable, d’une tablette ou même d’un téléphone intelligent. Tous les besoins informatiques de l’entreprise, y compris l’hébergement de site Web, la gestion de la relation client en passant par le stockage et la sauvegarde de données peuvent ainsi être transférés dans un environnement infonuagique. Cela occasionne des économies et des gains de productivités sans oublier de favoriser la collaboration entre employés puisque plusieurs d’entre eux peuvent travailler sur le même document simultanément. Google offre déjà un service bien intégré d’infonuagique, mais plusieurs possibilités s’offrent à l’entreprise au privé. À vous de vous renseigner et d’emboîter le pas!
L’E-réputation
En affaires, en 2015, on ne peut se permettre de passer à côté des enjeux du Web. La folie des réseaux sociaux y est sans doute pour beaucoup. L’information circule rapidement et librement, qu’elle fasse mention d’un événement positif ou d’une insatisfaction. L’entrepreneur doit être à l’affût. Non seulement doit-il savoir si l’on parle de lui, mais il doit également travailler sur sa propre image en ligne, car l’e-réputation, c’est bien sûr l’image qui se dégage de l’ensemble des contenus publiés sur le Web, que ce soit par l’entrepreneur lui-même ou par autrui. Portez une attention particulière pour que vos employés, autant que vous, fassiez une utilisation adéquate des médias sociaux. Cette identité numérique, qu’elle concerne une marque ou une personne, est ce qui vous différencie de vos concurrents ou de quelqu’un d’autre. Partagez la culture de votre entreprise, vos valeurs et faites connaître vos bons coups. N’hésitez pas à être présent, à actualiser vos données, à faire des veilles concurrentielles et à vous positionner à votre meilleur.
L’Internet des objets
L’Internet des objets est LA tendance de l’heure. Les dernières années ont permis l’émergence du Web sans fil avec les téléphones intelligents et les tablettes. Nous sommes maintenant prêts à ce que les objets soient interconnectés entre eux et traitent de façons tout aussi intelligentes certaines données en utilisant des micro-puces. Cette nouvelle façon de faire permettra aux entreprises de toutes tailles de trouver des moyens pour automatiser leurs procédés, accroître leur productivité et améliorer l’expérience client. Lorsqu’on s’arrête à penser à cette nouvelle technologie, on peut croire que l’entreprise d’aujourd’hui arrivera à trouver de nouvelles façons d’assurer des suivis, de livrer plus rapidement et d’innover. Par exemple, Pizza Hut est à développer un principe de « Eyes tracking » où vous vous asseyez, parcourez le menu, et en quelques secondes, le menu comprend en suivant le mouvement de vos yeux quelles garnitures vous souhaitez sur votre pizza et place votre commande. La compagnie a d’ailleurs récemment commencé à tester cette technologie dans certains de ses restaurants britanniques.
Le commerce virtuel
Les données du CEFRIO sont criantes à ce propos. Le consommateur achète de plus en plus en ligne. En 2013, 70% des internautes du Québec, soit 59% des adultes, ont effectué un achat en ligne. En 2015, l’entreprise québécoise se doit d’être présente sur le Web pour son client. Non seulement elle doit offrir aux consommateurs la possibilité d’acheter en ligne son produit, mais elle doit également profiter de cette occasion pour analyser les données et optimiser son service en le personnalisant à l’acheteur. Que cherche-t-il? Peut-on lui offrir des articles complémentaires? Est-ce qu’un outil de géolocalisation pourrait lui indiquer quel est l’endroit le plus près pour aller se procurer ledit article en magasin? Le visiteur en ligne veut trouver. Et rapidement! La tendance indique même que nous irons vers l’ultra personnalisation en offrant, par exemple, la possibilité d’avoir un avatar qui essaie les vêtements que nous avons choisis dans notre panier virtuel pour donner un aperçu des plus réels; un peu comme l’offrent déjà certaines compagnies pour des styles de coiffures ou le port de lunettes. Nul doute, si le CEFRIO estime à 7,3 milliards de dollars le montant total dépensé en ligne au Québec au cours de l’année 2013, vous devez vous dépêcher à suivre le courant et à optimiser votre site Internet avec boutique en ligne.
Source : inspiremag.ca