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jeudi, 07 juillet 2016 09:28

Reproduction du Chevalier cuivré : kayakistes et pataugeurs invités à délaisser les rapides

Certains plaisanciers qui se promènent en Kayak ont remarqué, cette semaine, la présence de patrouilleurs du COVABAR (Comité de concertation et de valorisation du bassin de la rivière Richelieu) qui s’assurent de les aviser de ne pas naviguer dans les rapides de Chambly et Richelieu durant la période où le chevalier cuivré, un poisson dont l’espèce est menacée depuis 1999, se reproduit. Ainsi, du 20 juin au 20 juillet, une zone, délimitée par des bouées blanches, protège le refuge faunique Pierre-Étienne-Fortin dans les rapides de Chambly pour défendre la frayère et contrer le dérangement des géniteurs.

Ce n’est toutefois pas la première année que les patrouilleurs du COVABAR sont présents sur le bassin de Chambly et dans les rapides : « Nous embauchons trois étudiants par année depuis 2006. Ils font de la patrouille mais également de la sensibilisation auprès de la population sur les berges ainsi qu’auprès des pêcheurs qui confondent souvent cette espèce menacée avec la carpe » explique Sébastien Martin, chargé de projet du gardiennage pour l’organisme.

Certaines activités récréatives, comme la circulation des embarcations en eaux peu profondes, perturbent les habitats de reproduction en provoquant le brassage des sédiments et la destruction des herbiers aquatiques. Le dérangement des géniteurs et le piétinement des œufs par les plaisanciers, tout comme les captures accidentelles à la pêche sportive et commerciale sans les remettre à l’eau ou en les blessant lors de la libération, constituent des menaces directes aux individus.

Le chevalier cuivré doit son nom à la forme de ses écailles, rappelant l’armure métallique des chevaliers, de même qu’à sa couleur cuivrée. Il se caractérise aussi par son dos bossu et par sa petite tête triangulaire comptant pour le cinquième de sa longueur.