jeudi, 22 octobre 2020 07:00

Chambly : déversement projeté dans le bassin de Chambly le 2 novembre

(Photo:Ville de Chambly) (Photo:Ville de Chambly)

Dans le cadre de son projet de prolongement des réseaux municipaux, dans le quartier industriel et à la demande du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC), la Ville de Chambly devra procéder, le lundi 2 novembre 2020, à un déversement dans le bassin de Chambly pendant une demi-journée.

Pour la durée du déversement, la Ville sollicite la collaboration des citoyens.

 

Le MELCC exige que la municipalité effectue une étude de capacité, en arrêtant les quatre pompes du poste Martel, durant une demi-journée, afin de mesurer leur efficacité de pompage, engendrant du même coup un débordement.

 

La Ville respectera l’ensemble des conditions selon lesquelles le déversement devra être réalisé et mettra en place des mesures d’atténuation. Elle suit également les recommandations de la Direction de la qualité du milieu aquatique, qui recommande fortement d’effectuer le déversement à cette période de l’année, correspondant à la fin de la période d’usages de contact indirect.

 

Réduire l’impact du déversement

Afin de réduire l’impact de ce déversement, la Ville de Chambly demande la collaboration des citoyens, le 2 novembre prochain, en réduisant la quantité d’eaux usées domestiques, minimisant du même coup la quantité des débordements dans le bassin.

 

La municipalité enjoint les citoyens à réduire leur consommation d’eau à cette date; à utiliser les éviers et toilettes de façon responsable, notamment en évitant la surutilisation de papier hygiénique et en s’abstenant d’y jeter des résidus de table ou des matières solides (tampons, soie dentaire, lingettes humides, etc.).

 

Recommandations

Les citoyens sont invités à retirer leurs quais et embarcations nautiques du bassin avant cette date afin d’éviter la contamination ou d’attendre quelques jours après cette date. La pêche dans ce secteur sera fortement déconseillée.

 

 

Texte de Mathieu Tye