Humeur
La naïveté des vertueux
Pas besoin de vous rappeler les incidents de Chicoutimi. Vous les avez assez vus. Ce que vous avez entendu aussi, ce sont des experts et des faux experts aborder le « phénomène » de la violence au hockey et dans le sport comme s’il s’agissait de quelque chose de nouveau. Toute la semaine, vous avez entendu des vrais connaisseurs et des faux connaisseurs se demander comment on pourrait remédier, une fois pour toute, à ce « fléau ». Méchante illusion. Certains semblent oublier que le sport est une question de fractions de seconde, de centimètres et surtout, d’émotions. Vouloir abolir la violence dans le sport, c’est un peu comme vouloir abolir le tabac. Dans un monde rose bonbon, tout le monde se tient par la main et ça n’existe pas. Mais la réalité est autre. Il y a trop de mentalités divergentes et de cas par cas, trop d’impondérables et de belles imperfections, pour espérer naïvement atteindre le monde idéal. Puis, si on se met d’accord que dans le sport, violence n’égale pas nécessairement illégalité, et qu’il existe une violence « légale » à commencer par celle du contact physique, on comprend que la ligne est trop mince.
Hommage aux femmes, au violon...
Une question de rationalité...et de confiance
Adios, Fidel !
Viser l’amélioration, pas la perfection
Les Patriots de la Nouvelle-Angleterre ont été abruptement remis à leur place, dimanche dernier au 42e Super Bowl. L’équipe qui avait pourtant connu une saison « parfaite » jusqu’au dernier week-end a finalement baissé pavillon lors du match ultime. C’est une belle leçon. Les Patriots ont essayé de gagner tous leurs matchs, mais on sentait que vers la fin, l’écart devenait de moins en moins grand entre cette équipe et ses adversaires, avec des pointages beaucoup plus serrés en fin de saison. Les Giants de New York, au contraire, ont continué de s’améliorer au fur et à mesure. Et maintenant, devinez quelle équipe l’histoire se souviendra ? Ce qui m’amène à penser : Doit-on viser, dans le sport comme dans n’importe quel autre domaine, la perfection ou l’amélioration ? Posez-vous la question : préfèreriez-vous que le Canadien de Montréal finisse la saison au premier rang, sans soucis, avec 120 points et que les attentes soient excessivement élevées, ou encore que le club fasse les séries avec un très respectable 98 points en ayant à l’esprit de continuer de s’améliorer ? Je vous laisse y réfléchir.