Rejet d’eaux usées dans le Richelieu
La qualité de l’eau du Richelieu et du bassin de Chambly est une des préoccupations du député. Celui-ci explique que son gouvernement mettra sur pied un programme pour inciter les municipalités à rénover et améliorer leurs usines de traitement des eaux usées. « Dès 2013, avec la parution du livre de François Legault « Cap sur un Québec gagnant-Le projet St-Laurent », nous avons dit que les usines de traitement n’étaient pas assez efficaces et que beaucoup trop d’eaux usées étaient déversées dans nos cours d’eau » explique monsieur Roberge. « Nous allons mettre sur pied une politique nationale à ce sujet. Les Villes pourront ensuite nous soumettre leurs demandes et nous les accompagnerons dans les travaux à faire. »
Crise des matières recyclables
Sans souhaiter commenter les différents en cours entre les Villes et leurs sous-traitants, Jean-François Roberge pense qu’une résolution à la crise mondiale des matières recyclables passe par la prise en charge, ici, de nos déchets. Selon-lui, la mécanisation des centres de tri et la mise sur pied d’usines de traitement des matières à recycler sont des pistes à explorer qui éviteraientt, en plus, la pollution causée par le transport des matières premières. « Je ne vois pas en quoi il est préférable pour l’environnement et nos matières premières de les faire traverser deux fois la terre pour aller en Chine et revenir. Nous avons les chercheurs, la technologie et les entrepreneurs, ici, pour mettre sur pied des installations capables de bien faire les choses ».
Transports collectifs
La venue du Réseau Électrique Métropolitain (REM) à Chambly se concrétisera avec vraisemblablement le début de la construction dans un premier mandat affirme le député. Les infrastructures routières seront aussi mises à jour pour refléter la croissance de la population observée dans les dix dernières années. « Nous voulons offrir des alternatives efficaces, rapides et économiques pour que les gens aient le choix du moyen de transport qu’ils utiliseront. » Il ajoute aussi : « Oui les études démontrent qu’ajouter des voies de circulation ne règle pas la congestion à long terme si la population continue de croître. Ici on parle cependant d’un réseau qui n’a pas suivi le développement de la région. Nous voulons simplement revenir à la fluidité d’il y a 10 ans. Nous pensons que ceci, combiné avec une meilleure offre en transport en commun et l’électrification globale qui s’en vient dans les transports, est le meilleur moyen de réduire la pollution et d’augmenter la qualité de vie des citoyens ». Selon lui, culpabiliser les automobilistes et les forcer vers un mode de transport n’est pas la marche à suivre. « Devant des options attrayantes et efficaces, beaucoup plus de gens feraient le choix du transport collectif » pense-t-il.
Des actions globales
L’initiative qui pourrait avoir le plus de retombées sur notre qualité de vie, selon monsieur Roberge, est de « penser globalement, agir localement ». « Nos tornades et nos canicules sont formées par des courants d’air venus des États-Unis et d’ailleurs autour de nous. Le Québec n’est pas dans un globe de verre » dit-il. La CAQ prévoit conclure des ententes avec les états américains voisins et des provinces comme l’Ontario et le Nouveau-Brunswick afin d’exporter plus d’hydro-électricité. L’ambition de la CAQ est de faire fermer des usines de productions d’électricité au charbon ou au gaz chez nos voisins en leur vendant notre électricité à un coût compétitif. « Imaginez combien de CO2 on enlève de l’atmosphère à chaque usine fermée? Monsieur Legault est ce qu’on appelle un « deal closer », il va savoir parler aux américains dans le langage qu’ils comprennent : leur portefeuille. »
Il explique que la Coalition Avenir Québec a mis l’accent sur certains enjeux afin de mieux se définir durant la campagne, mais que pour son chef, les enjeux environnementaux font partie prenante de tous les dossiers. « La dette environnementale fait partie des choses qu’on doit prendre en compte aujourd’hui. Si monsieur Legault a fait le choix de rester dans la bourse du carbone, même si à court terme cela implique des coûts plus élevés et nous enlève un certain avantage concurrentiel, c’est parce qu’il est convaincu que c’est non-négociable pour notre avenir » conclut-il.
Marie-Eve Ducharme