Manchettes locales
La naiveté du redoux
Chaque année c’est la même chose. Chaque an, on s’y fait prendre, on espère, on fait des projets. On se prend à rêver de bermudas, de chemises en lin et vlan! Le redoux de janvier est déjà terminé.C’est année, j’ai décidé de ne pas me faire prendre. Notez qu’il est à peu près temps étant donné mes 35 ans! Je suis restée de glace (sans jeux de mots) devant les fausses promesses de Dame Nature.
Non, cette année je n’ai pas cru que pour la première fois de mon existence, je m’en sauverais avec seulement trois pelletages d’entrée en une saison hivernale. Je ne me suis pas laissé aveugler par cette pluie des derniers jours qui a donné à ma voiture des allures printanières et qui a fait sortir les rivières de leur lit.
Ha que non, car je connais la bête. Cette bête qui revient tous les hivers et qui revêt son grand manteau blanc. Cet ennemi qui se déchaîne sur nos têtes tous les mois de mars, le mois des fameuses tempêtes. Je vous préviens, non, nous ne sauterons pas notre tour. Comme chaque année, nous allons y goûter. Oubliez les changements climatiques, le réchauffement global, l’Antarctique qui fond, les pingouins qui suent. Nous sommes au Québec et nous gèlerons encore et encore.
Je me souviens de cette conversation que j’avais eue avec cette Haïtienne il y a quelques années; elle disait qu’elle adorait vivre ici, mais qu’elle ne s’était jamais réellement faite au climat. J’ai des nouvelles pour elle, même quand on est né ici, on ne s’habitue pas! On a beau dire qu’on est nordiques, forts et pas « frileux », une chose est certaine, l’hiver est trop long!
Fin d’un calvaire pour Jeff Boudreault
Emmitouflés dans des couvertures chaudes, les enfants sont descendus de l’avion aux bras d’accompagnateurs qui se trouvaient à bord du vol. Ils ont été remis à leurs parents dans une salle qui leur était réservée, à l’abri des caméras.
« C’est un moment inoubliable, a confié une mère, émue de tenir enfin sa fille dans ses bras. Les deux semaines qu’on a passées ont été interminables. On était inquiets. Il y avait une montée de la violence en Haïti. [...] Je peux vous dire que cette enfant a vécu plus de choses que moi, à 43 ans. C’est une battante et on est très fière d’elle. »
Les enfants sont arrivés au pays à bord d’un Airbus A330 qui avait décollé de Montréal dans la nuit de mardi à mercredi pour se rendre à Port-au-Prince.
Révélations sur la fausse facturation : Bertrand St-Arnaud réagit
M. St-Arnaud est revenu à la charge ces derniers jours quant à la nécessité de tenir une commission d’enquête dans cette affaire qui continue de faire couler beaucoup d’encre. « Après avoir dévoilé plusieurs pratiques douteuses dans l’industrie de la construction, notamment quant à l’existence de collusion dans l’octroi des contrats publics, l’émission Enquête nous apprend maintenant qu’il existe un réseau de fausses factures à très grande échelle dans cette industrie. C’est très grave », souligne le député de Chambly. Alors que l’émission Enquête dévoilait la semaine dernière que les sous-traitants qui fournissent de fausses factures seraient souvent peu qualifiés, certains suggèrent aujourd’hui des examens plus sévères. Pour empêcher les entrepreneurs généraux de détourner des fonds vers de faux sous-traitants, d’autres, tels les entrepreneurs en maçonnerie, proposent de créer une fiducie qui éliminerait selon eux la fausse facturation et le travail au noir.
Moins d’emplois d’été étudiants ici?
La semaine des miracles nous réchauffe le coeur
Vous avez peut-être déjà lu cette série de livres qui s’intitule Bouillon de poulet pour l’âme. Le concept est fort simple, sous forme anecdotique, des centaines d’histoires qui réchauffent le cœur sont relatées aux lecteurs qui ne demandent pas mieux que de boire ce réconfortant bouillon. Cette semaine, à travers l’horreur de l’inenviable situation en Haïti, les médias, comme les journalistes, avaient certainement envie, de temps à autre, de sortir de l’enfer des décombres, des cadavres, des handicapés et des mutilations pour se concentrer sur ce que la vie peut apporter de plus beau. C’est notre façon à nous, humains, d’accepter l’inacceptable. Toute la semaine, nous avons été témoins de miracles qui nous réchauffent le cœur. Benito Revolus, retrouvé vivant à Port-au-Prince, a passé cinq jours sous les ruines, cloué au sol par un pied de lit. Une fillette âgée d’à peine 22 jours a été retrouvée vivante dans les décombres de Jacmel.