Manchettes locales
Pour éviter un bal des finissants cauchemardesque
Avec le mois de juin qui arrive à grands pas, la saison des bals de finissants promet plusieurs célébrations. L’alcool, la drogue et la conduite d’un véhicule ne font pas bon ménage. C’est ce que les policiers vont tenter d’expliquer aux jeunes durant les prochaines semaines. Les étudiants du cinquième secondaire se réjouiront d’ici quelques semaines de la fin tant attendue de leurs études. La section sociocommunautaire de la Régie de police Richelieu Saint-Laurent fera la tournée, lors des prochaines semaines, des écoles de son territoire pour présenter une conférence qui vise à sensibiliser les jeunes aux accidents routiers graves, qui peuvent découler de bals de finissants trop arrosés. Près de 1000 étudiants seront rencontrés et sensibilisés à ce phénomène. «On lance un message clair aux jeunes afin que leur bal de finissants et leur après-bal demeurent des moments inoubliables dans leur vie » a affirmé un porte-parole de la Régie.
Chronique humeur -
Une autre belle semaine pour la Justice québécoise. D’abord, le meurtrier de la jeune Francesca St-Pierre condamné lundi à trois ans de garde fermée suivis de trois ans de surveillance. L’adolescent de 17 ans, qui souffrirait du syndrome de Gilles de la Tourette, d’une bipolarité, d’un déficit d'attention et d'un complexe de supériorité, n’a pas été jugé comme un adulte. Comme si la gravité de ses gestes et de son état laissaient croire qu’il peut encore devenir un ange. Comme si on croyait plus en la possibilité de récupérer l’ordure qu’en l’éventualité qu’il puisse un jour commettre un autre geste semblable. Ils penseront bien ce qu’ils veulent, moi je n’achète pas. La mère de la victime, en sanglots, n’a pu retenir ses émotions suite au verdict – et avec raison – en voyant le crétin qui a brutalement assassiné sa fille afficher un sourire provocateur et nonchalant. La semaine dernière, on a vu un autre exemple de cette belle Justice avec le chauffard récidiviste Grégoire Desranleau, entrepreneur de Saint-Jean-sur-Richelieu, qui a écopé de douze mois dans la collectivité.
La promenade historique sur la bonne voie, mais…
Le projet de promenade historique à Richelieu connaîtra bientôt son dénouement. Alors que l’argent nécessaire à sa réalisation est disponible, quelques détails techniques restent à régler avant la première pelletée de terre. Et le temps presse.
L’offre du plus bas soumissionnaire au projet étant valide jusqu’à la fin du mois de mai, il ne reste que quelques semaines avant que le contracteur réévalue les coûts du projet, que ce soit à la hausse ou à la baisse. « Dans le pire des cas, on retournerait en soumission. Ça pourrait monter, mais ça pourrait aussi diminuer. On sait que le prix de l’acier baisse. J’espère qu’on puisse régler ça le plus tôt possible », a souligné hier le maire de Richelieu Jacques Ladouceur. Celui-ci explique que tous les fonds nécessaires ont été amassés pour le projet, mais il réside un problème technique avec la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) et le ministère des Affaires municipales. « Nous sommes admissibles à un programme de la CMM ainsi qu’à un programme du ministère.
Multiples travaux sur l’autoroute 10
Dès lundi, le ministère des Transports procédera à d’importants travaux d’asphaltage sur l’autoroute 10 ouest entre les municipalités d’Ange-Gardien et de Sainte-Angèle-de-Monnoir. La durée des travaux est évaluée à environ douze semaines. Pendant cette période, du dimanche soir au vendredi midi, la circulation s’effectuera à contresens sur la chaussée en direction est. Toutefois, du vendredi 12h au samedi 16h, les usagers de la route pourront circuler sur deux voies en direction est en plus d’une voie en direction ouest. Puis, du samedi 16h au dimanche 22h, une voie en direction est et deux voies en direction ouest seront disponibles. C’est également la semaine prochaine que le ministère des Transports débutera la reconstruction des deux ponts situés sur l’autoroute 10 au-dessus de la voie ferrée du Canadien National, à Brossard. L'intervention comprend la reconstruction des deux structures, l'élargissement du pont en direction est ainsi que des travaux de terrassement, de chaussée et d'asphaltage des approches. Une voie auxiliaire sera également aménagée entre les bretelles du boulevard Milan et du boulevard Leduc.
Donner une deuxième vie aux objets
Plusieurs possibilités s’offrent aux Chamblyens qui souhaitent donner une deuxième vie à leurs objets usagés. Parmi ceux qui acceptent de les réutiliser, le Centre de Bénévolat de la Rive-Sud, l’organisme Aux sources du bassin, ainsi que l’entreprise d’économie sociale Meublétout, à McMasterville. La Fédération québécoise de la déficience intellectuelle (FQDI) ramasse également des objets dont vous souhaitez vous départir. Des boîtes prévues à cet effet sont notamment situées au Couche-Tard, boulevard Périgny, ainsi qu’au stationnement de l’AMT. Le babillard électronique deuxiemevie.ca permet aussi d’afficher de petites annonces. Donner une deuxième vie aux objets permet de les détourner des lieux d’élimination en plus de réduire la consommation de ressources associées à la fabrication de nouveaux objets. Rappelons que la Ville de Chambly tiendra son Week-end des aubaines les 24 et 25 mai prochains.
Jean Lemire et Steven MacLean à l’inauguration du CIER
Le Centre d’interprétation des énergies renouvelables de Richelieu (CIER) ouvrira officiellement ses portes le 21 mai prochain. Le biologiste Jean Lemire et le président de l’Agence spatiale canadienne, Steven MacLean, y seront pour souligner l’événement.
La Fondation Jeunesse de Richelieu procédera à cette inauguration très attendue en collaboration avec la Ville de Richelieu et la Commission scolaire des Hautes-Rivières. D’une façon concrète, le CIER, situé dans la cour de l’école de Richelieu, servira de lieu privilégié à l’éducation et à la conscientisation des élèves et de la population à l’importance de protéger l’environnement. Le Centre d’interprétation regroupe sous un même toit des mises en application de diverses formes d’énergies renouvelables. La bâtisse est notamment équipée d’une turbine éolienne, de capteurs solaires, d’un système géothermique, d’une station météorologique, de récupérateurs d’eau de pluie, d'une toilette à compost et d’une serre. « Je suis très fier de ce que nous avons fait et de la réponse de la communauté pour réaliser ce projet d’envergure.