Manchettes locales
Paul-Henri Hudon raconte Samuel de Champlain
Dans le cadre de la semaine de la francophonie, la Ville de Richelieu tiendra une conférence gratuite sur la vie et l’histoire de Samuel de Champlain, le dimanche 15 mars prochain à 10h30 à la salle du conseil du 200, boulevard Richelieu. C’est le président de la société d’histoire de la seigneurie de Chambly, Paul-Henri Hudon, qui animera la rencontre en reprenant son légendaire habit de raconteur. Ce sera une occasion unique de se remémorer les péripéties du « Père de la Nouvelle-France », cet explorateur de la rivière des Iroquois (aujourd’hui Richelieu) et fondateur de la ville de Québec qui a découvert et baptisé le lac à son nom lors d’une exploration dans la région en 1609. Des prix de présence et un léger goûter seront offerts sur place.
Complexe sportif : un rapport incomplet ?
Le rapport du directeur général de la Ville de Chambly, André Cholette, concernant l’entente préalable au projet de complexe sportif, continue de faire des vagues. Vendredi, les conseillers Steeves Demers et Daniel Monast ont tenu à en clarifier certains éléments.
Dans une analyse exhaustive du projet, Steeves Demers, économiste, fait état de l’entente préalable à la conclusion d’un bail emphytéotique. Pour lui, le rapport de la direction générale demeure incomplet. « On ne parle pas des coûts d’opportunités, des coûts que les citoyens dépensent pour se rendre à l’extérieur présentement ou encore des revenus associés à la location d’heures de glace à d’autres municipalités », a souligné vendredi matin le conseiller. « La direction générale mentionne que la valeur du terrain ne doit pas être considérée comme un facteur déterminant (…) En revanche, le projet nécessite la construction d’un immeuble dont la valeur totale avoisinerait les 7 millions de dollars. Cette valeur entraîne nécessairement une entrée de taxe foncière pour la ville que l’on évalue à quelque 124 000 $ annuellement. »
Carignan: un autre conseiller quitte l’équipe Legendre
Après Louis Lavigne et Diane Morneau, l’équipe du maire de Carignan Jean-Guy Legendre a perdu un autre de ses membres le 11 février, alors que le conseiller René Fournier a annoncé qu’il siègerait dorénavant comme indépendant. Défenseur de la langue française, M. Fournier s’est récemment aperçu que l’administration du maire Legendre ne respectait pas un engagement relativement à ce que Carignan ne fasse pas la traduction systématique des documents municipaux, n'étant pas une ville bilingue, sauf s'il en allait de la santé, de la sécurité ou de la vie des gens. La semaine dernière, Louise Bisaillon Marcil, la seule conseillère à demeurer dans l’équipe du maire, a qualifié de démesurée et d’injustifiée la décision de M. Fournier. « Le fait qu’il y avait une ligne à la fin du texte du rapport du maire sur la situation financière qui stipulait que ce texte pouvait être obtenu en anglais pour ceux qui en feraient la demande, cela n’était pas d’après moi une commande du conseil, ni du maire. » La conseillère tient à réaffirmer son appui à Jean-Guy Legendre, qui a souvent été critiqué pour son manque de travail d’équipe. « Je veux qu’il soit clair que je ne jongle pas sur mon adhésion à l’Équipe Legendre. »
La nouvelle escouade régionale antigang frappe
Mise en place depuis le 15 décembre dernier, la nouvelle Escouade régionale mixte « Gangs de rue », dont fait partie la Régie intermunicipale Richelieu-Saint-Laurent, a procédé à l’arrestation d’une femme de 28 ans à Brossard la semaine dernière. Suite à une enquête amorcée deux semaines plus tôt, l’escouade s’est présentée sur place pour y saisir de la drogue dure et quelques milliers de dollars. La femme devra comparaître sous peu au Palais de justice de Longueuil notamment sous des accusations de possession de stupéfiants dans le but d’en faire le trafic. La vente de la drogue était destinée aux rues de l’agglomération de Longueuil. Un homme dans la trentaine, relié lui aussi aux gangs de rue, devrait également être arrêté dans cette affaire. La nouvelle escouade ERM-Gangs de rue compte neuf enquêteurs spécialisés dans cette sphère d’activité criminelle. La mission de l’escouade consiste à identifier les sujets d’intérêt, cibler des actions opérationnelles au niveau local et régional, enrayer la mise en place de gangs de rue majeurs, enquêter sur leurs activités criminelles et traduire les sujets devant les instances appropriées.
Chronique humeur - Sans capitaine ni gouvernail
Pendant que la ministre Jérôme-Forget instaure, « par souci de transparence », la tenue d'une commission parlementaire sur les pertes historiques de 39,8 milliards $ à la Caisse de dépôt, le gouvernement, blanc comme neige, décline toute responsabilité dans la débâcle. En 2003, Jean Charest avait pourtant donné le mandat à la Caisse de privilégier le rendement financier plutôt que le développement économique. Et voilà que cinq ans plus tard, tout se met à planter, et le bas de laine des Québécois s’en va à la dérive, comme un bateau sans capitaine ni gouvernail. En conférence de presse cette semaine, Jean Charest a insisté que les impacts seront limités sur les cotisations, en soulignant qu’il fallait jeter un œil sur la performance de la Caisse à long terme. Facile à dire quand on vient d’être élu majoritaire pour un autre mandat. Plus difficile à avaler, toutefois, quand on a 60 ans et qu’on croyait prendre sa retraite au cours des prochains mois. Le premier ministre s'est aussi défendu d'avoir caché la vérité aux Québécois durant la campagne électorale, affirmant que ce qu’il avait dit, « c'est ce que tous les premiers ministres qui m'ont précédé auraient dit ».
Opération policière à Marieville et Saint-Mathias
Plus de 2 000 plants de marijuana évalués à près de 200 000 $ sur le marché noir ont été saisis lors d’une opération policière mercredi matin en périphérie de Montréal, notamment dans deux résidences de Marieville et Saint-Mathias-sur-Richelieu.
« Les domiciles de Marieville et Saint-Mathias servaient à la production, alors que la drogue était distribuée surtout dans le secteur du Vieux-Longueuil », a souligné hier au Chambly Matin l’agent Pierre Quintal, de la police de Longueuil. L'opération, qui s’est également déroulée à Longueuil, Saint-Anne-de-Sabrevois, Saint-Jean-sur-Richelieu, Mandeville et Oka, a mobilisé plus de 90 policiers, dont plusieurs agents de la Régie intermunicipale Richelieu-Saint-Laurent. Les arrestations et perquisitions ont débuté peu avant l’aube pour se poursuivre tout au long de la journée. Au total, neuf perquisitions ont été effectuées et treize personnes ont été arrêtées, dont la tête dirigeante du réseau, un homme de 50 ans de Mandeville. Un autre individu arrêté à Longueuil, Gaétan Demers, 55 ans, aurait agi comme le principal fournisseur du réseau, selon certaines informations.