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mercredi, 30 avril 2025 05:00 | Publié dans la rubrique Manchettes locales
Québec investit 164 283 $ pour soutenir l’intégration des personnes immigrantes dans Chambly
Jean-François Roberge, député de Chambly, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, M. Jean-François Roberge, est fier d’annoncer en son nom et au nom et de Mme Suzanne Roy, députée de Verchères, ministre de la Famille et ministre responsable de la Montérégie, un soutien financier de 164 283 $ dans Chambly pour appuyer un projet, en collaboration avec l’organisme POSA/Source des Monts.
Richard Merlini, chef de l’ADQ ?
L’ex-député de Chambly Richard Merlini songe à se lancer dans la course à la succession de Mario Dumont à la tête de l'Action démocratique du Québec. M. Merlini, qui a repris son emploi de directeur général dans une imprimerie de Saint-Lambert deux mois après sa défaite électorale, s'accorde une période de réflexion. Il attend de connaître les règles entourant la course à la chefferie de l’ADQ avant d'arrêter sa décision. Ces règles doivent être dévoilées par l'exécutif du parti dans un délai de deux semaines après le départ officiel du chef démissionnaire Mario Dumont, prévu pour aujourd’hui. L’ex-député n'écarte pas la possibilité de se ranger derrière un autre candidat si cela aidait à relancer l'ADQ. Il s’entretiendra au cours des prochains jours avec d’autres candidats potentiels, dont Éric Caire, François Bonnardel et Christian Lévesque. Après avoir été député de Chambly durant un peu plus d’un an et demi, Richard Merlini a terminé troisième aux dernières élections dans le comté, devancé par la libérale Stéphanie Doyon et par l’actuel député de Chambly, Bertrand St-Arnaud.
Une analyse économique du projet de complexe sportif
Au cœur de l’analyse du conseiller municipal et économiste Steeves Demers sur l’entente préalable au projet de complexe sportif à Chambly, plusieurs éléments sont à retenir, notamment les retombées reliées à la construction d’un restaurant à vocation familiale et sportive, d’un simulateur de golf et d’une boutique de sports. Le conseiller ajoute que l’entente prévoit la location d’un minimum de 42 heures de glace à un taux horaire de 150 $ pour 15 ans. Or, ce taux est d’environ 100 $ sous la valeur actuelle du marché (une économie de 143 000 $ dès la première année) et pourrait être de 150 $ inférieur au marché d’ici 15 ans compte tenu d’une prévision conservatrice de l’inflation (une économie de 232 000 $ à la quinzième année). « Sur l’ensemble du bail, les économies totaliseraient près de 2,8 millions de dollars pour la Ville de Chambly. » Le conseiller vante ainsi le taux de l’entente, qui ne contient aucune clause d’ajustement à la hausse, comparativement au projet de Saint-Jean-sur-Richelieu. Au niveau des revenus fonciers reliés à la valeur du bâtiment, Steeves Demers amène un montant de 2,3 millions $ sur l’ensemble du bail, un élément clé de l’équation selon le conseiller.
Paul-Henri Hudon raconte Samuel de Champlain
Dans le cadre de la semaine de la francophonie, la Ville de Richelieu tiendra une conférence gratuite sur la vie et l’histoire de Samuel de Champlain, le dimanche 15 mars prochain à 10h30 à la salle du conseil du 200, boulevard Richelieu. C’est le président de la société d’histoire de la seigneurie de Chambly, Paul-Henri Hudon, qui animera la rencontre en reprenant son légendaire habit de raconteur. Ce sera une occasion unique de se remémorer les péripéties du « Père de la Nouvelle-France », cet explorateur de la rivière des Iroquois (aujourd’hui Richelieu) et fondateur de la ville de Québec qui a découvert et baptisé le lac à son nom lors d’une exploration dans la région en 1609. Des prix de présence et un léger goûter seront offerts sur place.
Complexe sportif : un rapport incomplet ?
Le rapport du directeur général de la Ville de Chambly, André Cholette, concernant l’entente préalable au projet de complexe sportif, continue de faire des vagues. Vendredi, les conseillers Steeves Demers et Daniel Monast ont tenu à en clarifier certains éléments.
Dans une analyse exhaustive du projet, Steeves Demers, économiste, fait état de l’entente préalable à la conclusion d’un bail emphytéotique. Pour lui, le rapport de la direction générale demeure incomplet. « On ne parle pas des coûts d’opportunités, des coûts que les citoyens dépensent pour se rendre à l’extérieur présentement ou encore des revenus associés à la location d’heures de glace à d’autres municipalités », a souligné vendredi matin le conseiller. « La direction générale mentionne que la valeur du terrain ne doit pas être considérée comme un facteur déterminant (…) En revanche, le projet nécessite la construction d’un immeuble dont la valeur totale avoisinerait les 7 millions de dollars. Cette valeur entraîne nécessairement une entrée de taxe foncière pour la ville que l’on évalue à quelque 124 000 $ annuellement. »