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mercredi, 30 avril 2025 05:00 | Publié dans la rubrique Manchettes locales
Québec investit 164 283 $ pour soutenir l’intégration des personnes immigrantes dans Chambly
Jean-François Roberge, député de Chambly, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, M. Jean-François Roberge, est fier d’annoncer en son nom et au nom et de Mme Suzanne Roy, députée de Verchères, ministre de la Famille et ministre responsable de la Montérégie, un soutien financier de 164 283 $ dans Chambly pour appuyer un projet, en collaboration avec l’organisme POSA/Source des Monts.
Parler, le remède anti-suicide
Après avoir connu une hausse fulgurante au cours des dernières décennies, le nombre de suicides a diminué de 31 % en Montérégie entre 1999 et 2006. Dans le cadre de la Semaine de prévention du suicide, du 1er au 7 février, Santé publique Montérégie lancent un message d’espoir aux personnes qui songent mettre fin à leurs jours. Des intervenants des centres de santé et de services sociaux (CSSS) et ceux des centres de prévention du suicide et centres de crises sont formés pour tenter de trouver, avec la personne dans le besoin, des solutions que celle-ci finit parfois par ne plus voir. La semaine de prévention du suicide vient, chaque année, rappeler à toute la population l’importance de continuer à se mobiliser autour de cette réalité qui touche des individus de tous âges. Depuis plus de cinq ans, les efforts et la collaboration entre les différents acteurs de la communauté se sont intensifiés dans la région. Les CSSS et les sept centres de prévention du suicide et centres de crises offrent de l’aide et du soutien professionnel. Des réseaux de « Sentinelles » ont aussi vu le jour dans la région. Ces réseaux orientent les personnes en détresse vers des centres d’intervention spécialisés.
Du renfort pour les entreprises en difficultés
Dans le contexte du ralentissement économique, le ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation (MDEIE) offre le programme Renfort, une garantie de prêt aux entreprises performantes qui éprouvent des difficultés financières temporaires. Afin d'aider ces entreprises à traverser cette période, la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT) a rendu disponible un montant de 25M$ provenant du Fonds de développement et de reconnaissance des compétences de la main-d’oeuvre. Cette somme, répartie entre les directions régionales d'Emploi-Québec, permet de développer les compétences du personnel des entreprises plutôt que de procéder à des réductions d'heures de travail ou à des mises à pied temporaires. Le Centre local de développement au Cœur de la Montérégie met à la disposition des entreprises les ressources nécessaires pour les soutenir dans leurs démarches. Toujours dans la même visée, Service Canada offre un programme de Travail partagé. Ce programme prévoit l’apport de soutien du revenu aux travailleurs admissibles aux prestations d’assurance-emploi qui acceptent de plein gré de réduire temporairement leur semaine de travail.
Le début de la fin pour Stephen Harper
J’aime les prédictions. C’est une façon amusante de discuter de choses sérieuses. En voici une, en ce blanc vendredi : c’est le début de la fin pour Stephen Harper. Avec son dialogue de sourd envers le Québec sur le calcul de la péréquation, avec le fait que le Premier ministre joue de plus en plus sur les mots et que ça commence à nous agacer, tout indique que les conservateurs s’engagent dans une spirale qui les mènera tôt ou tard dans l’opposition. Il faut dire qu’avec l’arrivée de Michael Ignatieff au PLC – le prochain Premier ministre du Canada si vous voulez mon avis – et le fait que ce dernier ait pris la meilleure décision pour la popularité de son parti d’un océan à l’autre, celle de ne pas renverser le gouvernement avec une coalition qui fait rager le Rest of Canada, c’est le début d’une remontée pour le parti libéral. Petit à petit, la faveur du public balancera. Finis les sourires aux lèvres pulpeuses. La popularité en politique, c’est comme une montagne russe. Il y a d’abord la montée vers le sommet, quelques chutes, on remonte et enfin, la dernière grande glissade. Depuis quelques mois, la popularité du gouvernement Harper ne cesse de glisser.
Train de banlieue : avoir les moyens de ses ambitions
Les municipalités du bassin de Chambly ont-elles les moyens de leurs ambitions en ce qui concerne la réalisation future d’un projet de train de banlieue ? Chose certaine, les contribuables devront fouiller dans leurs poches si le projet se réalise. Selon le maire de Richelieu Jacques Ladouceur, l’établissement d’une nouvelle ligne de train de banlieue reliant la région du bassin vers l’île de Montréal entraînerait une augmentation d’environ 7 % du compte de taxes pour tous les contribuables richelois. Dans l’édition du mois prochain du journal municipal Le Courant, M. Ladouceur pose le questionnement à savoir si la réalisation du projet est essentielle compte tenu des coûts élevés reliés au service. Parmi les montants à prévoir, le maire mentionne notamment l’achat du corridor du CN, la mise à jour de la qualité des rails et des dormants exigée, l’amélioration des structures des ponts et des ponceaux, l’achat de locomotives, de wagons et de carburant, sans compter les coûts d’entretien du matériel et des réparations des structures. M. Ladouceur explique qu’un tel service représenterait ainsi une somme d’environ 200 000 $ par année pour Richelieu, montant qui serait attribué uniquement à un nouveau service de transport vers le centre-ville de Montréal.