lundi, 23 janvier 2023 06:00

Le Dieu du carnage de Yasmina Reza présenté au Café-Théâtre de Chambly

De gauche à droite : Les Hébert, joués par les comédiens Marc Blanchette et Stéphanie Gosselin; suivi des Robitaille, joués par les comédiens Chantal Pinard et Pierre Chainey (Photo: courtoisie, Caféthéâtre de Chambly) De gauche à droite : Les Hébert, joués par les comédiens Marc Blanchette et Stéphanie Gosselin; suivi des Robitaille, joués par les comédiens Chantal Pinard et Pierre Chainey (Photo: courtoisie, Caféthéâtre de Chambly)

Le Café-Théâtre de Chambly annonce le début de sa programmation 2023 avec une comédie noire intitulée Le Dieu du carnage de l’auteure Yasmina Reza.

La pièce sera à l’affiche du 27 janvier au 25 février prochain, tous les vendredis et samedis à 20 h.

Les billets pour assister à une représentation sont disponibles sur le site du Café-Théâtre de Chambly.

 

À propos de la pièce

Les Robitaille et les Hébert se rencontrent afin de régler à l’amiable un conflit qui a dégénéré entre leurs garçons de 11 ans. Rapidement, la réunion se transforme en un affrontement où les masques tombent, les reproches fusent, les sentiments refoulés remontent à la surface et volent en éclats.

Cette pièce se veut le reflet typique d’une société se disant civilisée, mais qui se consume sournoisement de l’intérieur, et ce, à travers les faits et gestes d’êtres humains qui sont prêts à tout pour sauver les apparences et assurer l’intégrité de leur égo.

 

Quatre comédiens et une scène : un défi agréable et quelque peu narcissique

La production met en vedette Marc Blanchette, Pierre Chainey, Stéphanie Gosselin et Chantal Pinard. Les deux metteures en scène, Marilou Cholette et Mylène Blanchette, ont lancé des défis de taille aux quatre comédiens. Tout d’abord, elles leur ont proposé d’incarner un personnage aux antipodes de ce qu’ils sont ; autant physiquement qu’intérieurement. Les comédiens devront aussi jouer en huis clos et maintenir une présence continue sur scène pendant toute la représentation. Afin de gagner en assurance et en fluidité, les comédiens ont donc dû redoubler d’efforts pour bien apprivoiser le texte, l’assimiler et le répéter au quotidien, car le huis clos ne laisse pas de place aux trous de mémoire.

Pour Marc Blanchette, le comédien interprétant Michel Hébert, ce type de mise en scène en vase clos dans un seul lieu est une occasion unique d’approfondir et d’exploiter un personnage dans toute sa complexité et son entièreté.