mercredi, 13 juillet 2022 05:00

Lieu historique national du Canal-de-Chambly : révision du plan de gestion de la végétation

(Photo: courtoisie, Parc Canada) (Photo: courtoisie, Parc Canada)

À la mi-juin, Parcs Canada a procédé à la coupe de la friche dans différents secteurs le long du Canal-de-Chambly, respectant ainsi le plan d’aménagement et le calendrier d’entretien prévu. Certaines zones, appelées « îlots de pollinisation », sont demeurées intouchées. En effet, depuis quelques années, Parcs Canada explore la mise en place de jardins pollinisateurs, des espaces faits de hautes herbes particulièrement appréciées des oiseaux nicheurs, mais aussi des insectes pollinisateurs, comme les abeilles ou les monarques.

Le Canal-de-Chambly est principalement constitué de digues. Les digues sont des ouvrages de retenue des eaux qui sont essentielles à la sécurité des visiteurs, des résidents et des biens. Elles sont partie intégrante de la structure de la voie navigable puisqu’elles retiennent un important volume d’eau et permettent ainsi la navigation récréative avec l’aide d’un réseau d’écluses implanté tout au long du canal.

 

Une végétation dense sur une digue peut être synonyme de problèmes de sécurité potentiels. La végétation sur la digue peut non seulement rendre difficile ou impossible la surveillance visuelle et l’entretien, mais laissée à l’abandon, elle dégrade l’état de la structure et elle procure un camouflage pour les animaux fouisseurs qui y creusent des terriers.

 

Ainsi, il est nécessaire de procéder régulièrement à la coupe de toute cette végétation afin d’assurer la pérennité des installations et la sécurité des usagers et des résidents à proximité.

 

Depuis le printemps 2022, certains secteurs font donc l’objet d’une coupe régulière afin de conserver une végétation basse sur les digues. Une autre coupe de la friche est prévue dans les prochaines semaines.

 

Avant chaque intervention sur la végétation, des experts de Parcs Canada mènent des inspections rigoureuses afin d’évaluer la présence de nids et d’œufs de monarque sur les asclépiades ; dans l’éventualité où leur présence serait détectée, une zone tampon serait mise en place de manière à protéger les œufs et les espèces. Il en va de même pour détecter la présence de nids d’animaux ; des relevés sur les sites et des tournées nocturnes à l’aide d’un drone à capteur thermique sont réalisés de manière à détecter leur présence sur les berges.